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MANIFESTO
FOR
THE 2009 EUROPEAN PARLIAMENT ELECTIONS
and questions to the candidates
The policy aiming to promote employee ownership
and financial participation in the European Union
was defined in the European Council's Recommendation
and declarations (1992, 1999), the European Parliament's
Resolutions (1992, 1998, 2003), the European Commission's
Pepper Reports and Communication (1991, 1996, 2002,
2004), the European Economic and Social Committee's
Opinion (2003).
It is a fact that employee share ownership is developing
quickly in most large European companies in all
countries.
At the same time, many European countries don't
offer adequate legislation and when considering
the states, it is still everyone for himself.
This is why we call for support and political decisions
on following six proposals (see details in our "political
roadmap for employee ownership in Europe"):
- The
development of employee ownership has to be
encouraged. Europe must be given competence
in the matter.
- Employee
ownership should more effectively be associated
to the governance and management of European
companies.
- France
and the UK which have the most complex and excellent
legislations should develop ways of mutual recognition
in the field. The idea of a European construction
ought not to be an obstacle to co-operations
between Member States.
- Beside
all excellent legislations supporting employee
ownership in many countries, a single, simple,
complementary, common legislation should be
made available in all European countries.
- The
simple model that should be available in all
countries can be defined as following: It should
be possible for an employee in each European
country to purchase shares in his company, up
to 5.000 €, every year, with a 20% discount
free of tax and social security.
- Considering
SMEs, we encourage Europe to promote a "European
ESOP". The USA had a stroke of genius 35
years ago when adopting the ESOP (Employee Stock
Ownership Plan). This model applies mainly to
the transmission of businesses to employees
(transmission of family-owned business, restructuring
and rescue of failing businesses). Europe needs
that too.
We
ask the candidates for the next European Parliament
elections in June 2009 to support these proposals.
We invite all interested people, companies and organisations
in Europe to sign up to our Manifesto.
IT'S
TIME FOR EMPLOYEE OWNERSHIP… IT'S TIME FOR EUROPE
!
QUESTIONS TO THE CANDIDATES
Do you support one or more proposals of the
Manifesto?
If YES, which one(s)? Please give reasons.
If NO, why?
Is there any other topic that was not covered by
our Manifesto of particular interest to you?
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now. Quite
strange!? So many reactions and support from the
center and the left wing and not from the right
side ??
VEL
Vereinigten Europäischen Linken
SPE
Sozialdemokratische
Partei Europas
GRÜNEN
Die Grünen
ALDE
Allianz
des Liberalen und Demokraten für Europa
EVP
Europäischen
Volkspartei (Christdemokraten)
UEN
Union
für das Europa der Nationen
ID
Unabhängigkeit/Demokratie
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reactions in pdf version
Syedd
Kamall (Member of the European Parliament, Conservative
Party, European People's Party, UK)
I apologise for not responding to the survey during
the campaign, but as candidates we were inundated
with similar requests. I will continue to support
employee ownership where practicable.
Michel Barnier (Animateur
National de la Campagne européenne de l'UMP, Vice-Président
du Parti Populaire Européen, France)
Je vous remercie de l’intérêt que vous portez à
l’Europe et au combat que nous menons pour la faire
changer à partir du 7 juin prochain. Vous exprimez
votre volonté de voir se développer l’actionnariat
salarié au sein de l’Union Européenne.
Vous le savez, la priorité du président de la République
est de revaloriser le travail, car plus de travail,
c’est plus de richesses, plus d’emploi et de pouvoir
d’achat, et plus de recettes pour financer notre
protection sociale.
La loi en faveur des revenus du travail qui a été
adoptée le 3 décembre 2008 est un texte fondamental
pour les salariés. Son objectif : que le travail
paye.
Aujourd’hui, grâce au dispositif mis en place, tous
les salariés pourront bénéficier d’un mécanisme
de partage des profits, les entreprises devront
engager de vraies négociations salariales.
Il faut que les entreprises qui créent des richesses
associent leurs salariés aux profits qu’elles réalisent.
Le travail doit payer.
Cette loi a permis d’encourager toutes les entreprises
à distribuer plus à leurs salariés et d’associer
les salariés des petites et très petites entreprises
aux mécanismes de partage du profit dont ils sont
trop souvent exclus. Il faut faire confiance aux
salariés et les laisser libres d’utiliser comme
ils le souhaitent les sommes qui leur sont attribuées.
Nous considérons que le système antérieur était
trop inégalitaire et favorisait les grandes entreprises
aux dépends des plus petites. En effet, dans celles
qui ont moins de 50 salariés, moins d’un travailleur
sur dix avait un accord d’intéressement.
Nous voulons promouvoir l’intéressement : l’objectif
est que les sommes distribuées augmentent de 20%
par an, soit un doublement en quatre ans. Les entreprises
y seront très fortement incitées grâce à un crédit
d’impôt.
Par ailleurs, nous laissons le choix aux salariés
d’épargner ou de consommer la participation qu’ils
perçoivent chaque année. Avant, la participation
était bloquée pendant cinq ans. Or les salariés
doivent avoir le choix d’utiliser comme ils l’entendent
les sommes qui leur reviennent. Grâce à la loi adoptée,
les salariés pourront chaque année décider s’ils
souhaitent disposer tout de suite de leur argent
pour du pouvoir d’achat immédiat ou l’épargner pour
leurs besoins futurs.
Toutes ces avancées au niveau national s’inscrivent
dans une véritable politique d’harmonisation au
sein de la construction européenne.
Dans le projet de la Majorité présidentielle, nous
proposons de développer de nouvelles solidarités
et de protéger les salariés.
Avec la création de 18 millions d’emplois en 10
ans sur tout le territoire européen, la réunification
de l’Europe a été un devoir moral mais aussi une
chance sans précédent.
L’ouverture et la solidarité doivent continuer de
s’exprimer avec les Etats membres ayant adhéré en
2004 et 2007. Mais pour autant il n’est pas question
d’ériger des conditions déséquilibrées de concurrence
au sein du marché unique. C’est un enjeu majeur
pour l’équité des échanges entre européens, pour
la protection des travailleurs et des salariés,
pour de vrais progrès dans nos sociétés, mais aussi
pour diffuser nos valeurs sociales dans le monde.
Mais nous affirmons aussi que l’« Europe sociale »
n’a pas vocation à gérer nos prestations, qu’elles
soient sociales et familiales. Chacun reconnaît
que le système français joue un rôle d’amortisseur
social face à la crise.
Nous n’accepterons pas une Europe au rabais, ni
le dumping social. Nous entendons défendre nos spécificités
sociales sans pour autant rester fermés à celles
de nos partenaires dès lors qu’elles peuvent améliorer
nos dispositifs nationaux.
C’est de cette Europe dont nous avons besoin, non
seulement parce qu’elle rejoint nos propres priorités,
mais aussi parce que nous les partagerons avec nos
partenaires. L’Europe a permis d’aboutir à des accords
consensuels pour le travail intérimaire, le congé
parental, le travail à durée déterminée, mais nombreux
sont encore les sujets à faire avancer pour un dialogue
social à la hauteur des défis du continent, parmi
lesquels, l’actionnariat salarié.
Ainsi, il s’agira de :
- combler le
fossé qui existe entre les Etats en matière de normes
sociales communes pour ériger un marché du travail
plus cohérent,
- garantir la reconnaissance
et de la sauvegarde de nos modèles sociaux nationaux,
- construire un dialogue
social européen qui encourage le dialogue avec les
partenaires sociaux et améliorer les conditions
de travail, notamment par la mise en place du comité
d’entreprise européen.
Dès lors qu’il ne s’agit plus de départager idéologiquement
la nation et l’Europe, mais d’adhérer pragmatiquement
à des règles du jeu communes, la Majorité présidentielle
n’a rien à craindre et beaucoup à gagner du débat
européen.
Sajjad Karim (Member of the
European Parliament, Conservative Party, United
Kingdom)
Thank you for sending me the European Federation
of Employee Share Ownership Manifesto for the 2009
European Elections. As a matter of policy, Conservative
candidates will not participate in questionnaire/policy
pledge exercises with third party organization.
All Conservative candidates stood for election solely
on the basis of the Conservative Party Manifesto,
and those who have been elected have been so on
the basis of the commitments and policies contained
within it. Our Manifesto is available to read
or download on our website www.conservatives.com/Policy/European_Election_Manifesto.aspx
The Conservative Party strongly supports the view
that increased share ownership throughout society,
and including employees, would be both desirable
and beneficial. Where we would not agree with you
however, is that additional European competence
or legislative harmonisation is required in this
area. Rather, mutual recognition mechanisms would
be more appropriate to facilitate, where necessary,
the activities of cross-border companies.
Aleixo
Vilas (Responsábel do Gabinete de Estudos Económicos
do Bloque Nacionalista Galego, Europa de los Pueblos
– Verdes, Galiza, España)
Posicionamiento del BNG ante Manifiesto de la Federacion
Europea del Accionariado Asalariado:
Efectivamente existen proposiciones de este Manifiesto
que desde el BNG son asumibles. Consideramos que
la propiedad y la participación del accionista asalariado
representan una contribución positiva, tanto desde
el punto de vista económico como social, en tanto
supone una mayor participación y codecisión de los
asalariados en la empresa. En todo caso, mayor es
la afinidad del BNG con respecto a estas propuestas
en tanto afecten al conjunto de asalariados de la
empresa, y no que se centre sobre altos directivos
o ejecutivos de la misma.
Las legislaciones estatal y autonómica debe incorporar
estas nuevas realidades socioeconómicas, que además
están creciendo de manera importarte en el Estado
y en el conjunto de la UE, no cual no debe ser impedimento
para que pueda existir un mismo modelo común simple
en el marco de la UE.
Con respecto a los puntos 5. y 6., al tratarse de
cuestiones que entran en el detalle, consideramos
que deberían ser objeto de un riguroso estudio de
cara a encontrar la fórmula idónea, tanto para definir
el modelo simple como para la cuestión específica
de las PYMES. En todo caso, los planteamientos expuestos
son un buen punto de partida.
Astrid Lulling (Députée
Européenne, Parti Chrétien Social, Parti Populaire
Européen, Luxembourg)
Je
défends depuis au moins 40 ans l'idée de l'actionnariat
salarié. Malheureusement elle n'a pas beaucoup progressé,
malgré les résolutions du Parlement européen. Evidemment
depuis la crise financière, beaucoup pensent aux
pertes que des salariés ont eu sur la base de leur
participation financière à l'entreprise sous forme
d'actions.
Il
faut donc considérer les deux faces de la médaille.
En ce qui concerne vos propositions, j'estime que
toutes valent d'être prises en considération, mais
d'être sérieusement étudiées, à tête reposée, après
les élections, pour prendre éventuellement une initiative
au PE, si je suis réelue. Avec mes meilleures salutations.
Antonio Cancian (Candidato
al Parlamento europeo “Il Popolo della libertà”,
Partito Popolare Europeo (Democristiani), Italia)
L’azionariato dei dipendenti è uno scenario
sostanzialmente nuovo, al di là di interessanti
esperienze in atto. Storicamente si può inserire
nella tradizione cooperativistica, che invece ha
radici consolidate.
Le proposte del vostro Manifesto sono in generale
condivisibili. Vanno perciò incoraggiate e promosse.
La loro attualità trae motivazione e forza, in particolare,
dalla crisi in atto a tutti i livelli, che
richiede percorsi nuovi, virtuosi, innovativi,
che portino fuori dalle difficoltà e facciano
ripartire i sistemi economici e produttivi.
Si tratterà, a livello europeo, di armonizzare le
legislazioni dei singoli Paesi, relative alla partecipazione
dei lavoratori al capitale delle imprese,
avendo come riferimento le esperienze in atto che
si dimostrano particolarmente valide ed efficaci,
a superamento di rigidità e di problemi organizzativi
e di gestione che vengono evidenziati
e che rappresentano elementi di ostacolo.
Un maggiore coinvolgimento dei lavoratori nella
vita delle aziende contribuirà a quella nuova
cultura imprenditoriale e del lavoro che viene
generalmente auspicata ai fini di una più
compiuta e progredita democrazia economica. Porterà
a lavoratori più motivati e a una minore conflittualità.
Eva Glawischnig
(Member of the Parliament and the Greens' federal
spokeswoman, Austrian Green Party, Austria)
Ulrike
Lunacek has already answered your questions and
proposals on behalf of the Austrian Green Party,
as Ms. Lunacek is the top candidate of the Austrian
Greens for the upcoming elections to the European
Parliament. On behalf of the Austrian Greens I can
tell you that we are also in favour of a common
European policy strengthening employees' participation.
But for us, participation is much more than capital
ownership: In order to strengthen employees' participation
in Europe we need an improvement of the European
Works Councils directive and the promotion and support
of alternative models like self administrated companies
or cooperatives, etc.
In your programme we miss demands that need to go
along with employee capital ownership (because employees
are just small shareholders): what about special
information for employee shareholders, minority
shareholder rights? participation of trade unions
in the development of employee share ownership models?
Furthermore it is crucial whether the employees'
ownership becomes part of employees' salary/wage
or if it is an additional income.
We strongly object the first type which is more
or less a salary/wage reduction, meaning that one
part of the salary/wage becomes unstable.
Moreover capital ownership is only a program
for minorities. In most cases only a small group
of employees can take advantage of these models,
most of them have high positions, high income, working
in big companies and they are male. The model is
not suitable for the public sector, the retail sector,
the social sector or the most SMEs. That´s why we
also reject tax incentives for further strengthening
this option. In times of financial crisis we are
even more reluctant in strengthening these models.
For the Austrian Greens a juster distribution between
profits and salaries is now at stake. That requires
higher wage increases especially in the retail and
social sector, productivity oriented wage increases,
a coordinated European minimum wage policy, tax
releases for low and medium incomes rather than
for companies.
Do you support one or more proposals of the Manifesto?
I am/we are also in favour of a common European
policy strengthening employee`s participation. But
I/we have a broader concept of participation which
focuses also and mainly on the democratic dimension
of participation. That´s why we support your general
claims but we disagree with some details and would
claim others. For us participation is much more
than capital ownership.
If YES, which one(s)? Please give reasons.
We support the general claims (1-4) to strengthen
employee`s participation and a common legislation
on the European level would be useful.
If NO, why?
We reject tax incentives for further strengthening
capital ownership option. Because it is only a
program for minorities. In most cases only a small
group of employees can take advantage of these models,
most of them have high positions, high income, working
in big companies and they are male. The model is
not suitable for the public sector, the retail sector,
the social sector or the most SMEs. In times of
financial crisis we are even more reluctant to support
these models.
Is there any other topic that was not covered
by our Manifesto of particular interest to you?
In your programme we miss demands that need
to go along with employee capital ownership (because
employees are just small shareholders): what about
special information for employee shareholders, minority
shareholder rights? The participation of trade
unions in the development of employee share holder
models ? Furthermore it is crucial whether the employees'
ownership becomes part of employees' salary/wage
or if it is an additional income.
We strongly object the first type which is more
or less a salary/wage reduction, meaning that one
part of the salary/wage becomes unstable. For the
Austrian Greens a juster distribution between profits
and salaries is now at stake. That requires higher
wage increases especially in the retail and social
sector, productivity oriented wage increases, a
coordinated European minimum wage policy, tax releases
for low and medium incomes rather than for companies.
For us, participation is much more than capital
ownership: In order to strengthen employees' participation
in Europe we need an improvement of the European
Works Councils directive and the promotion and support
of alternative models like self administrated companies
or cooperatives, etc.
Cathy
Peattie (Member of the Scottish Parliament, Scottish
Labour Cooperaive Party, Group of European Socialists,
UK)
I am a Cooperative Party member and supportive of
the principle of common ownership in all its various
forms including workers ownership and control.
Margrete
Auken (Member of the European Parliament, Socialistisk
Folkeparti, Green Group, Denmark)
Emilie
Turunen (kandidat ved Europa-Parlamentsvalget 2009
for Socialistisk Folkeparti, Green Group, Denmark)
Bent Gravesen
(Chefkonsulent, rådgiver for folketingsgruppen,
Socialistisk Folkeparti, Green Group, Denmark)
The
Candidates from Socialistisk Folkeparti (Denmark)
support all the proposals of the Manifesto with
only one reservation: We might prefere other versions
of a simple basic model, than the one you are proposing
(point 5). We support all 6 proposals (with the
one reservation).
In order to encourage employee (share) ownership
in the Member States it is nessesary to develop
the rather old EU policy on this issue with new
European legislation and give the policy an European
agency with a separate budget.
We are interested in stimulating European research
and EU programmes on how employee (share) ownership
can contribute to innovation and creation of ‘more
and better jobs’ in the EU.
Steen
Gade (Member of Parliament in Denmark, Socialistisk
Folkeparti, Green Group, Denmark)
I want to support your very good initiative.
Med venlig hilsen
Renate
Weber (Member of the European Parliament, Partidul
National Liberal, Alliance of Liberals and Democrats
for Europe, Romania)
I have carefully studied your Manifesto and agree
with the views expressed by my ALDE colleagues from
the Social Affairs committee that the EP should
devote its time to discuss the issue of employees
ownership. The current crisis requires appropriate
measures to be overcome and for an economic relaunch.
It is crucial to avoid in the future something similar
and in this context I agree with you that employee
ownership should more effectively be associated
to the governance and management of European companies.
I truly hope we will have the chance to meet and
discuss this issue during the next EP mandate. Good
luck with your work
Arpád
Gógl (Member of the Parliament, Fidesz – Hungarian
Civic Union, European People's Party, Hungary)
I agree the latest two points (5th and 6th).
Elisabeth
Delorme-Blaizot (Conseillère régionale de Poitou-Charentes,
Candidate du Mouvement Démocrate aux élections européennes
dans l'Ouest, Alliance des Démocrates et des Libéraux
pour l'Europe, France)
Vous avez souhaité connaître ma position sur l'actionnarait
salarié à l'occasion des élections au Parlement
européen.
Ma position est parfaitement en phase avec les éléments
communiqués par less têtes de liste du Mouvement
Démocrate dans l'Ouest et le Sud-Ouest, Sylvie Goulard
que Robert Rochefort (ADLE France).
- le développement de l'actionnariat salarié est
une composante de notre modèle social européen (modèle
de société original, plus transparent et plus proche
des préoccupations des citoyens qui place l'homme
au centre de toute les politiques). Ce modéle social
est également un modèle entreprenarial.
- l'actionnariat salarié et la participation aux
bénéfices constituent une dynamique d'accompagnement
de la relance économique associant les salariés
à la croissance.
- il est un des éléments de la participation structurelle
des salariés au capital de l'entreprise leur permettant
de s'impliquer dans les choix stratégiques et d'être
plus directement partie prenante de l'avenir de
leur entreprise et renforce également la stabilité
du capital face à des tentatives d'OPA.
- A ces divers titres, l'actionnariat salarié n'a
pas vocation a être utilisé comme succédané des
rémunérations et de se substituer aux évolutions
salariales.
Appartenant à un grand groupe qui pratique pour
sa part l'intéressement des salariés et l'épargne
salariale et connaissant l'importance de ces questions,
je partage vos propositions et orientations d'action.
Pour ce qui concerne les modalités de mise en oeuvre,
comme Sylvie Goulard a pu en témoigner dans sa réponse
:
"Nos députés européens ont déjà engagé un processus
de réflexion sur cette question, Bernard Lehideux,
en commission de l'Emploi et des Affaires Sociales
du Parlement européen, a cosigné un amendement de
compromis déposé au rapport sur l'agenda social
renouvelé et adopté le 31 mars dernier, qui préconisait
de lancer "un débat au niveau des partenaires
sociaux sur de nouvelles méthodologies en matière
de politiques salariales, qui pourraient inclure
une participation financière plus importante des
employés dans leur entreprise".
Nous avions par ailleurs soutenu, dès le 11 juillet
2007, un amendement au rapport sur les services
financiers invitant "la Commission (…) à encourager
l'actionnariat des salariés, afin d'équilibrer les
intérêts
des différents acteurs".
Sarah
Ludford (Member of the European Parliament for London,
Liberal Democrat European justice & human rights
spokeswoman, Alliance of Liberals and Democrats
for Europe, UK)
As a British Liberal Democrat, whose party has supported
employee share ownership for the best part of a
century, I warmly agree with your manifesto.
I believe that both at national and European level
(in the European Statute) such proposals should
be supported. In the UK,
Liberal Democrats are demanding that any sale of
shares in the Royal Mail should include a large
allocation of shares for employees through a trust.
I am a big fan of the retail store John Lewis, which
trades successfully as a leading major store chain
in shared ownership.
Corina
Cretu (Member of the European Parliament, Social
Democrat Party, Group of European Socialist, Romania)
I do consider that the topic released through this
manifest deserves a thorough debate and a firm resolution.
Therefore I support the EFES manifesto and I salute
your initiative.
Rainer Wieland (Mitglied des Europäischen
Parlaments, CDU, European People's Party, Germany)
In general, I support most of EFES
statements. But, at present and in general,
we rather should consolidate the European
competences before creating new competences
on different policy fields. My suggestion
ist, that the national legislations are quite sufficient
and that competition between the different
models in EU-member states can be fruitful
for the further development of employee ownership.
Jonathan
Fryer (Number 2, Liberal Democrat list for London,
Alliance of Liberals and Democrats for Europe, UK)
I
am a strong supporter of emplyee share ownership
and am happy to endorse the EFES manifesto, with
the small proviso that I am not sure it is wise
at this stage to set precise figures in the
fifth proposal. But if I am elected today, I will
be happy to promote the basic principles.
Corrado
Farina (Candidato alle Elezioni Europee nel Collegio
Nord Ovest con Italia dei Valori, Alleanza dei Democratici
e dei Liberali per l'Europa, Italia)
Sono in linea di massima d'accordo su tutto, ma
in linea alle domande inserisco le mie considerazioni:
1. Lo sviluppo dell’azionariato dei dipendenti deve
essere incoraggiato. L’Europa deve avere competenza
in questo argomento. <Si sono d'accordo, ci
vuole una norma unica europea, e quindi le legislazioni
nazionali andrebbero armonizzate, specie in ambito
fiscale>
2. L’azionariato dei dipendenti deve maggiormente
associato con la governance e la gestione delle
imprese Europee. <Si sono d'accordo, anche
perchè questo consentirebbe un maggiore coinvolgimento
di ogni dipendente nella vita sociale dell'azienda,
che non va vista come un soggetto estraneo ma come
un soggetto a cui si da e da cui si riceve, ...
e non solo lo stipendio. Dovrebbe esserci una partecipazione
attiva dei dipendenti anche nelle decisioni del
CdA, resta da capire come farla funzionare specie
nelle grandi aziende>
3. Francia e Regno Unito, che dispongono delle legislazioni
più articulate e di eccellenza, dovrebbereo sviluppare
strade di reciproco riconoscimento nella material.
L’idea di una costruzione Europea non può essere
un ostacolo alla cooperazione fra Stati Membri.
<Si sono a favore di una legislazione unica>
4. Ferme restando ogni legislazione di eccelenza
vigente in molti Stati sulla promozione dell’azionariato
dei dipendenti, bisogna rendere disponibile in ogni
Stato Membro un’unica semplice ed omogenea Legislazione.
<Si sono d'accordo>
5. Il semplice modello da rendere disponibile in
ogni Stato può definirsi come segue: ogni dipendente
di ogni Società Europea deve avere la possibilità
di acquistare ogni anno azioni della propria Società,
fino a 5.000 €, con uno sconto del 20% libero da
impostre e conributi sociali. <Non so come
abbiate calcolato questo importo, ma in linea di
principio l'idea mi piace. Trovo corretto che ci
sia uno sconto nell'acquisto riservato ai dipendenti,
che potrebbe arrivare anche al 30% e che siano importi
detassati. Questo schema dovrebbe favorire anche
l'accesso delle PMI alla Borsa, visto che oggi Milano
capitalizza in termini di numero di società quotate
una frazione di USA, GB, Germania, Francia>
6. Considerando le Piccole e Medie Imprese, incoragiamo
l’Europa a promuovere un “ESOP Europeo”. Gli Stati
Uniti d’America hanno avuto 35 anni fa un colpo
di genio nell’adozione degli ESOP (Employee Stock
Ownership Plan - Piani di azionariato dei dipendenti).
Questo modello si attaglia in particolare alla trasmissione
di imprese ai dipendenti (successione di imprenditori,
ristrutturazione e salvataggio di imprese in crisi).
Anche l’Europa ne ha bisogno. <Io lavoro in
Microsoft e quindi sono da anni in un piano di tipo
ESOP. Devo dire che in Italia si viene bersagliati
fiscalmente, le azioni che mi vengono date ogni
anno sono tassate al pari del denaro contante, dello
stipendio, anche se io non le smobilizzo. e se le
vendeddi in perdita avrei pure una certa perdita
fiscale non potendo recuperare tutto quello che
ho pagato. Insomma esattamente il contrario di quello
che servirebbe>
Nicolas Dupont-Aignan
(Député, Président de Debout la République, Groupe
Indépendance/Démocratie, France)
Pour tous les candidats gaullistes de Debout la
République, le développement de
l’actionnariat salarié, aussi bien en France qu’en
Europe, est l’une des clés de notre indépendance
économique et donc de notre prospérité au XXIème
siècle. A cet égard, DLR a déjà eu par le passé
l’occasion et le plaisir de participer à des réunions
organisées par la
FEAS, qui doit continuer à se battre
pour le développement de ce mode révolutionnaire
de gestion de l’entreprise. A l’heure d’une mondialisation
de plus en plus sauvage, alors que l’intérêt collectif
tend à s’estomper face à la recherche du gain individuel
et rapide, l’actionnariat salarié, et plus généralement
la participation conçue par et autour du général
de Gaulle, apparaît plus que jamais comme un élément
régulateur et stabilisateur d’une économie de marché
qui doit renouer avec la responsabilité et le sens
du long terme, bref avec l’intérêt général.
Wolfgand
Kreissl-Dörfler (Mitglied des Europäischen Parlaments,
SPD, Group of European Socialists, Germany)
Antwort European Federation of Employee Share Ownership
This is the answer to your request given in the
name of the SPD-Members of the European Parliament.
We are still considering our final position concerning
employee ownership.
There might be useful schemes as in France, where
employee ownership is designed as a particular form
of old age pension. These schemes are largely regulated
by legislation and here the Trade Unions are
involved in the managing of a nation-wide fund which
is committed to socially responsible investment.
However, without tight rules of this kind, the danger
of employees loosing not only their job but also
their capital in times of crisis is very high. Therefore,
before embarking on European legislation in this
field, all risks need to be assessed very carefully.
Tavish
Scott (Member of the Scottish Parlament, Scottish
Liberal Democrats, Alliance of Liberals and Democrats
for Europe, UK)
The Scottish Liberal Democrat heading the party’s
list of candidates to represent Scotland in the
European Parliament, George Lyon, has responded
to your questions. Mr Lyon’s views are representative
of the views of the Scottish Liberal Democrats.
Michael
Cramer (Member of the European Parliament, Die Grünen,
Green Group, Germany)
Well, thank your for sending me the manifesto of
the European Employee Share Ownership federation.
I generally support the Employee Share Ownership
Schemes and the fight for development of employee
ownership. Nevertheless, within all legislative
discussion the principle of subsidiarity should
be taken into account.
Joan
Walley (Member of Parliament, Labour Party, Party
of European Socialists, UK)
I support a manifesto for employee share ownership.
Hélène
Flautre (Députée Européenne, Tête de liste Europe
Ecologie Nord Ouest, Groupe des Verts/Alliance libre
européenne, France)
Merci
pour votre interpellation. Je suis favorable, sur
le principe, à l'actionnariat salarié et aux
propositions que vous développez dans le manifeste.
Toutefois, il
est primordial de conditionner cette pratique afin
d'éviter de nombreux écueils où les salariés
ne seraient pas à égalité devant ce type de dispositif :
Nous
sommes favorables à la participation et à l’actionnariat
à condition qu'ils soient ouverts à l'ensemble des
salariés.
De
même, l'actionnariat salarié ne doit pas aggraver
les écarts de revenus, notamment si ce dispositif
devait être encore plus inégalement réparti que
les salaires.
L'actionnariat
salarié ne doit pas être un prétexte pour oublier
la stagnation des salaires de ces dernières années.
D'autre
part, nous considérons que l'actionnariat salarié
ne se réduit pas à la seule participation au capital
de l'entreprise. En effet, il faut aller plus loin
: il doit aussi permettre une participation accrue
des salariés dans le fonctionnement, la gestion
et les prises de décision. A cet égard, l'exemple
des sociétés coopératives (SCOP, SCIC) reflète notre
vision d'une économie où l'humain prévaut sur une
approche uniquement basée sur la rentabilité et
une vision à court terme.
Ainsi,
tout actionnariat salarié placé dans l'entreprise
doit être associé à la propriété juridique et engendrer
au minimum un pouvoir de contrôle. A ce titre les
SCOP (Sociétés Coopératives de Production) doit
donc bien être l'avenir de l'entreprise, avec :
le pouvoir majoritaire aux travailleurs ; le principe
un homme (ou femme) égale une voix ; et le principe
d'indivisibilité des réserves.
SCOP
et SCIC permettent de démocratiser l'action entrepreneuriale,
grâce à la participation active des salariés dans
la vie de l'entreprise.
La
question de la propriété juridique de l'entreprise
redevient très importante, notamment vis-à-vis de
ceux qui ont intérêt à ce que l'entreprise survive,
ait une politique sociale, de l'emploi, du partage
de ses bénéfices et de respect pour son territoire,
c'est-à-dire d'abord celui des salariés.
Erika Mann (Mitglied des Europäischen
Parlaments, SPD, Party of European Socialists, Germany)
Antwort
European Federation of Employee Share Ownership
We
are still considering our final position concerning
employee ownership.
There
might be useful schemes as in France, where employee
ownership is designed as a particular form of old
age pension. These schemes are largely regulated
by legislation and here the Trade Unions are
involved in the managing of a nation-wide fund which
is committed to socially responsible investment.
However, without tight rules of this kind, the danger
of employees loosing not only their job but also
their capital in times of crisis is very high. Therefore,
before embarking on European legislation in this
field, all risks need to be assessed very carefully.
Norbert
Glante (Mitglied des Europäischen Parlaments, SPD,
Party of European Socialists, Germany)
We
are still considering our final position concerning
employee ownership in our group.
There
might be useful schemes as in France, where employee
ownership is designed as a particular form of old
age pension. These schemes are largely regulated
by legislation and here the Trade Unions are
involved in the managing of a nation-wide fund which
is committed to socially responsible investment.
However, without tight rules of this kind, the danger
of employees loosing not only their job but also
their capital in times of crisis is very high. Therefore,
before embarking on European legislation in this
field, all risks need to be assessed very carefully.
François
Lamy (Député de l'Essonne, Parti Socialiste, France)
Vous
avez souhaitez m'interpeller sur l'actionnariat
salarié et je vous en remercie. La délégation socialiste
française soutient le manifeste de la FEAS pour
le développement de l'actionnariat salarié.
En tant que socialistes, nous pensons que la question
de la gouvernance d'entreprise doit être au cœur
des débats sur un modèle économique plus durable
et plus juste qui doit émerger de la crise que nous
traversons.
Ce sera, pour les députés socialistes prochainement
élus, une de leurs priorités. Les objectifs de l'entreprise
ne peuvent et ne doivent pas être déterminés en
fonction des seuls cours d'actions, mais permettre
un juste équilibre entre les différentes parties
prenantes. Le principe de la démocratie actionnariale
n'est pas acceptable, car elle revient en réalité
à instaurer une forme de suffrage censitaire.
A nos yeux, le système d'actionnariat salarié constitue
un élément de stabilité et une garantie de l'inclusion
des perspectives de long terme dans les choix stratégiques
de l'entreprise. Il doit être affiné et complété
par une réflexion de fond sur le régime des stock-options
et notamment sur l'obligation de conserver les titres
pendant un certain temps.
L'intéressement des salariés est un élément important
du débat sur la gouvernance et une meilleure gestion
des entreprises européennes, mais il ne permettra
pas d'atteindre ces objectifs seul. En tant que
socialistes, nous attachons une grande importance
à la représentation des salariés au conseil d'administration
des entreprises, pas seulement au titre d'actionnaires,
mais en tant que force de production de l'entreprise
qui doit avoir un droit de regard, de participation
et d'interpellation sur les choix stratégiques de
celle-ci.
De même, l'actionnariat salarié seul ne permet pas
de rétablir un rapport de force équilibré et reflétant
de manière plus juste la production de richesse.
De ce point de vue, la question salariale demeure
une priorité pour les salariés et pour les responsables
politiques que nous sommes.
Enfin, nous émettons une réserve sur le point 3
du manifeste relatif à une reconnaissance mutuelle
entre les législations française et britannique.
Nous privilégions en effet l'émergence de lignes
directrices au niveau européen et craignons, par
le biais de la reconnaissance mutuelle, une importation
d'un modèle britannique qui ne prenne pas en compte
les spécificités du dialogue social français.
Pietro
Adami (Candidato Italia Dei Valori, Alleanza dei
Democratici e dei Liberali per l'Europa, Italia)
Appoggio pienamente la vostra proposta. Credo che
sia molto utile pensare ad un diverso modello di
partecipazione dei lavoratori alla vita delle imprese.
L'azionariato è senz'altro un modello utile. Bisogna
però costruire dei meccanismi tali per cui il (buon)
lavoro dei dipendenti venga veramente premiato.
Aggiungo che si potrebbe prevedere un meccanismo
di rinvio volontario dell’età pensionabile, analogo
a quanto già sperimento nel recente passato, per
consentire che i lavoratori anziani trasferiscano
le loro competenze ai giovani. In sostanza ora la
scelta è tra lavorare e andare in pensione. si potrebbe
prevedere una via di mezzo: un semi pensionamento,
con riduzione dell'orario di lavoro. Nel contempo
si assume un giovane, sempre a tempo parziale. Il
tutto con risparmio per l'Ente previdenziale, e
vantaggio per l'impresa e per i lavoratori.
Sarebbe previsto un orario ridotto, con l’integrazione
della differenza remunerativa per arrivare ad una
cifra superiore alla pensione, (anche se inferiore
al precedente stipendio) posta a carico dell’INPS.
Nel nuovo schema avremmo il seguente esempio numerico:
Retribuzione di partenza ante misura
à 100 remunerazione: 8 ore x 5 giorni= 40 ore
-> remunerazione oraria: 2,5 + contributi INPS
Post misura:
Orario ridotto: 24 ore = 8 ore x 3 gg oppure
6 h x 4 gg - anche part time verticale
Il datore di
lavoro corrisponde 24 ore di remunerazione su cui
però non paga contributi INPS. La quota che avrebbe
versato all'INPS la versa al lavoratore.
remunerazione
aziendale orario ridotto: 24 x 2,5 =60
remunerazione
a carico INPS (tra contributi non versati e somme
corrisposte al datore di lavoro): 30
Remunerazione corrisposta
al lavoratore = 60 + 30 = 90
Superiore, in ogni
caso alla pensione che percepirebbe (in ipotesi
80).
Sugli anni lavorati
con tale meccanismo non si maturano versamenti contributivi,
perché di fatto è un anticipo parziale di pensione.
La quota a carico INPS potrebbe essere ricalibrata
e innalzata a 35 o 40 per portare il totale a 95
o 100
Inoltre è possibile prevedere una compartecipazione
ai profitti, con funzione di commisurare una parte
degli oneri per le aziende alla loro capacità di
produrre reddito:
si potrebbe stabilire che la quota a carico dell’azienda
sia per metà fissa e per metà variabile, e legata
al Margine Operativo Lordo diminuito degli oneri
finanziari -> se gli affari vanno male, l’azienda
paga solo 30 e la differenza la paga l’INPS (QUOTA
max a carico INPS 30 + 30 = 60; oppure 30 + 40
= 70 se si vuole dare al lavoratore l’originale
100, pur se a orario ridotto). Se gli affari vanno
bene, l’azienda paga oltre alla metà fissa l’altra
metà variabile (30+30), ma corrisponde all’INPS
un premio di risultato, versando una quota % (es:
60%) dei contributi inps teorici dovuti sui 60 di
retribuzione corrisposta al lavoratore, che nella
proposta originaria non sono invece dovuti.
La calibrazione dei parametri dovrebbe essere lasciata
alle parti sociali (datoriali e sindacali), previa
verifica di sostenibilità dello schema con gli equilibri
economici finanziari dell’INPS, valutando i benefici
per la società dell’aumento dell’offerta di lavoro
e delle ore lavorate, dell’inserimento di un maggior
numero di giovani al lavoro, e del graduale passaggio
alla pensione di una parte della forza lavoro più
anziana con i benefici in termini sanitari e di
minori costi assistenziali legata alla attesa riduzione
dei casi di depressione (frequente nei lavoratori
che passano da un’attività lavorativa intensa all’ozio
più completo, se previ di valide alternative in
termini di interessi alternativi).
Algirdas
Butkevicius (Member of Lithuanian Parliament, Chairman
of the Lithuanian Social-Democratic Party, Party
of European Socialists, Lithuania)
I am not a European Parliament candidate, but I
am a member of Lithuania Parliament and a leader
of Lithuanian Social-democratic party. Us we are
part of European socialists group, we always take
care about people, including employees. I support
the fight for development of employee ownership.
I think, that the EFES Manifesto would be an implement
to reach the increase of ES economy.
Elaine
Morrison (Lead candidate on the Scottish Green Party's
list for the European election, European Green Party,
United Kingdom)
The Scottish Green Party, in line with Greens all
over the world, supports workers co-operatives and
other forms of employee and community ownership.
We would change EU procurement laws to make it easier
for employee-owned businesses to sell to the public
sector, and change regulations to make it easier
for co-operatives to set up.
We support your call for more employee ownership,
and wish you the best of luck with your campaign.
Robert
Rochefort (Directeur du Centre de Recherche pour
l'Etude et l'Observation des Conditions de Vie,
Tête de liste du Mouvement Démocrate dans le Sud-ouest,
Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe,
France)
Vous avez eu la gentillesse de me faire part du
manifeste de la Fédération européenne de l'actionnariat
salarié, je vous en remercie.
En effet, le Mouvement Démocrate souhaite que l'Europe
s'intéresse à l'économique différemment, d'une façon
humaniste, c'est-à-dire en considérant les hommes
et les femmes comme les principaux créateurs de
richesse. L'actionnariat salarié, en permettant
de lier le capital et le travail, y participe.
Nous considérons l'entreprise comme une communauté
humaine. Or l'actionnariat salarié, participe à
la vie de cette communauté. Il constitue aussi un
élément de fidélisation à l'entreprise. Utilisé
à une hauteur suffisante, il constitue, par ailleurs,
un formidable outil anti OPA. C'est également un
élément supplémentaire de constitution d'une épargne
retraite pour les salariés.
Le MoDem est profondément attaché à la construction
européenne et à l'approfondissement des compétences
de l'Union.
Nous sommes favorables à ce que l'Europe procède
à une harmonisation entre les différents Etats Membres
en matière d'actionnariat salarié, mais à la condition
que celle-ci se fasse par le haut, et en veillant
à ce qu'il ne soit jamais utilisé comme substitution
à une politique salariale. Nous soutenons d'ailleurs
la généralisation du modèle simple de l'actionnariat
salarié, qui permettra d'accélérer et de faciliter
son développement.
Enfin, comme vous, nous pensons que l'Union européenne
devrait promouvoir la coopération entre les Etats
membres les plus avancés dans ce domaine, et l'utilisation
de cet outil par les Petites et Moyennes Entreprises.
Restant votre entière disposition pour toutes précisions
que vous jugerez utiles, je vous prie de croire
à l'expression de mes sentiments les meilleurs.
Catherine
Stihler (Member of the European Parliament, Scottish
Labour Party, Group of European Socialists, UK)
I
understood that Glenis Wilmott was replying on behalf
of all Labour MEPs and on checking the website I
see that she replied on that basis on behalf of
all 19 MEPs. However, I see that some of my Labour
colleagues replied separately and I would simply
like to add my support. Best wishes.
Glenis
said many thanks for your email regarding employee
share ownership, to which I am replying on behalf
of all Labour MEPs. You will understand that in
the run-up to elections, we receive many surveys
and therefore have a policy not to complete
them. However, I would like to make clear that the
EPLP has for a long time been strongly supportive
of the co-operative movement, and view employee
share ownership as a positive and equitable contribution
towards Europe's economic development.
François Toussaint
(Parti Socialiste, Belgique)
Voici
la position que notre parti défend. De nombreux
mandataires ont déjà eu l'occasion de vous faire
parvenir ces quelques éléments de réponse. N'hésitez
pas à revenir vers nous si vous avez des questions
plus précises.
ACTIONNARIAT
SALARIE - Position PS
Suite
à la réception du manifeste pour les élections 2009
reçu de la fédération européenne de l’actionnariat
salarié, le PS a été appelé à se positionner. Ce
manifeste encourage le développement de l’actionnariat
salarié et demande à l’Union Européenne de légiférer
en la matière afin d’avoir un cadre législatif supranational.
Le
modèle simple de l’actionnariat salarié peut se
résumer comme suit. Il s’agirait d’instaurer dans
chaque pays la possibilité de céder des actions
aux salariés chaque année à hauteur de 5000 euros,
dont 20% serait exonéré d’impôt et de sécurité sociale.
Une
des mesures que le manifeste prône est le développement
d’un ESOP (Employee Stock Ownership Plan)
comme cela existe aux Etats Unis depuis 35 ans.
Cela vise à rendre applicable une transmission d’entreprises
aux salariés.
A
priori, le PS n’y est pas favorable.
Le
salarié loue sa force de travail en échange d’une
rémunération fixe. L’actionnaire est propriétaire
de l’entreprise, sa rémunération est donc liée aux
aléas de l’entreprise. L’idée qu’il y a derrière
ce genre de mesure, c’est substituer une relation
individuelle (travailleurs-actionnaire) à un rapport
collectif (négociation syndicale). C’est le principe
de diviser pour régner, les travailleurs ne seront
plus intéressés que par leur situation individuelle.
Récemment,
on a encore vu ce que cela a donné pour de nombreux
salariés de Dexia France, qui, suite aux chutes
boursières, ont perdu une grande partie de leur
épargne salariale qui a été réalisée entièrement
via des actions de leur entreprise.
Il
faut continuer à favoriser des hausses de salaire
qui soient stables, et non soumises à un aléa boursier.
La rémunération des travailleurs ne doit en aucune
façon être liée au cours de bourse. Le PS ne participera
pas à l’aggravation du fossé qui existe entre revenu
du capital et revenu du travail. Encourager l’actionnariat
salarié, c’est quelque part renforcer les revenus
des capitaux au détriment des revenus du travail.
Le PS privilégie donc l’augmentation des revenus
du travail qui passe nécessairement par la négociation
collective.
Dans
le domaine des pensions, au regard de ce que nous
venons de vivre avec la crise libérale, la priorité
n’est pas au développement des deuxième et troisième
piliers mais plutôt au renforcement du premier pilier.
Véronique
De Keyser (Députée Européenne, Parti Socialiste,
Belgique)
Je
soutiens votre manifeste pour le développement de
l'actionnariat salarié.
En
tant que socialiste, je pense que la question de
la gouvernance d'entreprise doit être au cœur des
débats sur un modèle économique plus durable et
plus juste qui doit émerger de la crise que nous
traversons.
Les
objectifs de l'entreprise ne peuvent et ne doivent
pas être déterminés en fonction des seuls cours
d'actions, mais permettre un juste équilibre entre
les différentes parties prenantes. Le principe de
la démocratie actionnariale n'est pas acceptable,
car elle revient en réalité à instaurer une forme
de suffrage censitaire.
Le
système d'actionnariat salarié constitue un élément
de stabilité et une garantie de l'inclusion des
perspectives de long terme dans les choix stratégiques
de l'entreprise. Il doit être affiné et complété
par une réflexion de fond sur le régime des stock-options
et notamment sur l'obligation de conserver les titres
pendant un certain temps.
L'intéressement
des salariés est un élément important du débat sur
la gouvernance et une meilleure gestion des entreprises
européennes, mais il ne permettra pas d'atteindre
ces objectifs seul.
J'attache
une grande importance à la représentation des salariés
au Conseil d'administration des entreprises, pas
seulement au titre d'actionnaires, mais en tant
que force de production de l'entreprise qui doit
avoir un droit de regard, de participation et d'interpellation
sur les choix stratégiques de celle-ci.
De
même, l'actionnariat salarié seul ne permet pas
de rétablir un rapport de force équilibré et reflétant
de manière plus juste la production de richesse.
De ce point de vue, la question salariale demeure
une priorité pour les salariés et pour les responsables
politiques que nous sommes.
Margriet
Hermans (Sénatrice et candidate pour les élections
Européennes pour le Open Vld, Alliance des Libéraux
et des Démocrates pour l'Europe, Belgique)
Il
va de soi que moi même et le partie Open Vld sont
pour un renforcement de l’actionnariat des employés.
Ceci doit être réalisé par des programmes simplifié
et encouragé fiscalement. Je
sousigne donc vos 6 points concernant le renforcement
de l’actionnariat du personnel.
George
Lyon (Euro candidate for the Scottish Liberal Democrats,
Alliance of Liberals and Democrats for Europe, UK)
Liberal
Democrats have been supporting the concept
of employee share ownership for 80 years. It forms
a significant part of our plan to save the Royal
Mail from privatisation in the UK and I fully support
your proposals. Many thanks for getting in touch.
Elisabeth
Schroedter (Member of the European Parliament, The
Greens, Germany)
In general, the Greens in the European Parliament
support the Employee Share Ownership Schemes, but
we also support the principle of subsidiarity.
As there is currently no legislative base for action
at the EU level, especially on the tax benefits
side, we believe that this matter should be priorily settled
at national level.
In order to strengthen employees' participation
in Europe we need
an improvement of the European Works Councils directive
and the promotion and support of alternative models
like self administrated companies or cooperatives
etc. However, we support the fight for development
of employee ownership.
Dino
Cinieri (Député, Forum
des Républicains Sociaux - UMP,
Parti Populaire Européen, France)
Je
ne suis pas candidat aux élections européennes,
toutefois je pense que la question de la gouvernance
d'entreprise mérite d'être posée. Je ne suis pas
certain que l'actionnariat salarié soit la meilleure
façon d'y répondre, a fortiori en cette période
troublée où la crise financière a mis à mal notre
économie mondiale. En effet le pouvoir d'achat des
salariés doit avant tout dépendre du niveau des
salaires, trop faible en France, et non pas de la
valeur de leurs actions ou des fluctuations de la
bourse. A contrario, l'actionnariat salarié possède
aussi des avantages, comme celui de faire naître
une véritable culture d'entreprise et des aspirations
communes chez les salariés. Ce levier est donc intéressant
mais doit être strictement encadré, notamment sur
la question de la juste rémunération des salariés
qui doit rester la priorité.
Klaus-Heiner
Lehne (Mitglied des Europäischen Parlaments, CDU,
Europäischen Volkspartei (Christdemokraten), Deutschland)
Vielen
Dank für die Nachfrage. Ich begrüße die Idee der
Mitarbeiterkapitalbeteiligung. Konkret habe ich
den Vorschlag für einen entsprechenden Änderungsantrag
im Rahmen der Aktionärsrechterichtlinie unterstützt.
Der Vorschlag ist am Ende einhellig zwischen den
Fraktionen nicht mehr weiterverfolgt worden, weil
er mit dem eigentlichen Thema der Aktionärsrechterichtlinie
(Erleichterungen für die grenzüberschreitende Ausübung
von Aktionärsrechten) nur zu indirekt zu tun hatte.
Mit freundlichen Grüßen.
Nicolas
Pélissier-Combescure (Collaborateur de Jean Dionis
du Séjour, Maire d'Agen, Député de Lot-et-Garonne,
UMP-Nouveau Centre, Parti Populaire Européen, France)
Regardez l'objet de votre message et vous comprendrez
pourquoi il arrive directement dans les SPAMS.
Enfin, on reçoit 100 à 150 mails par jour, on ne
peut pas répondre à tous les mails et il faut dire
que vous ne savez vraiment pas vous y prendre pour
vous adresser aux parlementaires, surout si vous
continuez à écrire sur ce ton culpabilisateur, il
y a effectivement très peu de chances qu'on vous
réponde.
salutations,
Eva
Selin Lindgren (Centerpartiet, Alliance of Liberals
and Democrats for Europe, Sweden)
I am not cetain that I understand your questions
and I have very little time to answer. I am not
an EU candidate. The last question on the emplyer
ownership is interesting and I think you have a
point there. In Sweden most smaller shops, farms,
fishing boats etc are owned by the person(s) who
work in them, but it is different with bigger enterprises.
- But I am in favour of as many employed as possible
owning part or the whole of their businesses, because
I think it increases their motivation for the respective
jobs.
Mike
Pringle (Member of the Scottish Parliament, Liberal
Democrats, Alliance of Liberals and Democrats for
Europe, UK)
I am
an MSP, not a European candidate, however, the liberal
democrats are in favour of employee ownership: it
is a central part of our policy on royal mail bill
currently going through the Westminster parliament.
Stéphane
Jacquot (Conseiller municipal UMP de Châtillon,
Parti Populaire Européen, France)
Je soutiens vos propositions mais je ne suis pas
candidat. Que vous dire de plus, à part que j'apporte
mon plein soutien a la liste UMP.
Mary
Honeyball (Member of the European Parliament for
London, Labour Party, Group of European Socialists,
UK)
Encouraging employee ownership in the UK and across
Europe
In times of change as these we are all looking closely
at ways of building the new economy. But, whatever
the shape of the post-crunch world, its roots lie
in this one - and indeed one route to creating this
new economy will be employee ownership.
I am pleased to say that the UK has seen one of
the largest increases in employee share schemes
over recent years and long may this continue. We
put in place legislation allowing for the schemes'
expansion, and well-known companies like John Lewis
are fully employee-owned. John Lewis in particular
is incredibly popular, and this is not least thanks
to the friendly and engaged staff you find in store,
who are no doubt motivated by their personal ownership
of the company.
Allowing mutual recognition of employee share schemes
between EU Member States would be a key way of promoting
this excellent way of doing things. For the past
five years businesses have been able to transform
themselves into a Societas Europaea - a European
Company - and the time is now ripe to complement
this by developing European Stock Ownership Plans.
Indeed, the Americans have had something similar
in place for over 30 years, and it is only right
that European citizens be able to benefit too.
That's why I am pleased to support the European
Federation of Employee Share Ownership's election
manifesto ahead of the European Parliamentary Elections
in June.
Lorely
Burt (Member of Parliament, Liberal Democrats, Alliance
of Liberals and Democrats for Europe, UK)
I am an mp, not a european candidate, however, the
liberal democrats are in favour of employee ownership:
it is a central part The liberal democrats are in
favour of employee ownership: it is a central part
of our policy on royal mail bill currently
going through parliament.
Jacques Myard (Député,
UMP, Parti Populaire Européen, France)
Je ne réponds jamais à des questionnaires
par Internet et aux sondages en tout genre !!!!
De surcroît donner de nouvelles compétences à l
U.E. est une faute, elle est en train de
mourir d’apoplexie et d’obésité !!!!
En revanche je suis pour l’actionnariat salarié
dans des limites- attention aux crack boursiers-
et surtout pour des salaires directs plus élevés
au lieu de démultiplier les aides indirectes qui
font des salariés des assistés et ce qui permet
d’entretenir des usines à gaz de fonctionnaires !
Cordialement
J.Myard, Dépité de la Nation
Sylvie Goulard (Présidente
du Mouvement Européen-France, Tête de liste du Mouvement
Démocrate dans l'Ouest, Alliance des Démocrates
et des Libéraux pour l'Europe, France)
Vous avez bien voulu appeler mon attention sur
le développement de l'actionnariat salarié en France
et en Europe et je vous en remercie
Le développement de l'actionnariat salarié est une
composante essentielle de notre réflexion sur le
modèle social que nous souhaitons promouvoir au
niveau européen. Inciter un actionnariat stable
et encourager une convergence des intérêts des travailleurs
et des actionnaires constituent une piste fructueuse
de réforme pour favoriser une relance de la croissance
économique respectueuse des intérêts des salariés.
Il est essentiel de rappeler, qu'à nos yeux, objectifs
sociaux et objectifs économiques ne sont pas contradictoires,
mais bien complémentaires. C'est la raison pour
laquelle nous accueillons avec intérêt l'idée d'une
participation structurelle des salariés dans le
capital de l'entreprise, ce qui entraîne leur implication
réelle dans les choix stratégiques et, bien sûr,
une participation aux bénéfices.
Nos députés européens ont déjà engagé un processus
de réflexion sur cette question, Bernard Lehideux,
en commission de l'Emploi et des Affaires Sociales
du Parlement européen, a cosigné un amendement de
compromis déposé au rapport sur l'agenda social
renouvelé et adopté le 31 mars dernier, qui préconisait
de lancer "un débat au niveau des partenaires
sociaux sur de nouvelles méthodologies en matière
de politiques salariales, qui pourraient inclure
une participation financière plus importante des
employés dans leur entreprise". Nous avions
par ailleurs soutenu, dès le 11 juillet 2007, un
amendement au rapport sur les services financiers
invitant "la Commission (…) à encourager
l'actionnariat des salariés , afin d'équilibrer
les intérêts des différents acteurs".
Jan
Lindholm, (Riksdagsledamot / Member of Parliament,
Miljöpartiet / Green party, Sweden)
My mail-box is so filled upp every day so I normaly
can´t read tem all and thats why I hawe around 100
mails a day that newer become opend and red. And
I don´t know how to spell in englisch.
My answers:
Do you support one or more proposals of the Manifesto?
SVAR: I support al 6 of them
If YES, which one(s)? Please give reasons.
SVAR: I hawe a Syndicalistic background and workers
control of the production is a natrual gol for my
work as a politichan.
Is there any other topic that was not covered by
our Manifesto of particular interest to you?
SVAR: The ekonomical global kollaps/crisis should
be hold responsible for loss in vellfere. To take
demokratic kontrol of the banking system ought to
be one important toppic to reise. The fakt that
the world is becomming more and more global dont
have to result in less control. Tobin taxation on
monny transfere is an other importent issue.
Mathieu Grosch (Député Européen,
Christlisch Soziale Partei, Parti Populaire Européen,
Belgique)
Je
souscris à votre charte à l'exception du point 3.
Je suis en faveur d'une approche européenne.
Cathy
Jamieson (Member of the Scottish Parliament, Labour
Co-op Party, UK)
Thank you for your email. As a Labour Co-op MSP
I am strongly in favour of Employee Ownership and
would like to see this given a higher profile. I
believe that it is crucial in the present economic
climate to support the growth and development of
employee ownership.
Gabriele Albertini
(Membro del Parlamento Europeo, Forza Italia, Partito
Popolare Europeo (Democristiani), Italia)
Sono favorevole ed appoggio tutte sei le proposte
del manifesto, perchè considero la partecipazione
dei lavoratori, al capitale dell'impresa in cui
prestano la loro opera, una forte motivazione alla
collaborazione, un deterrente alla conflittualità,
un incentivo a realizzare utili da condividere tra
datore di lavoro e prestatore d'opera, superando
decenni di "lotta di classe".
Ramón Jáuregui
(Diputado, Partido Socialista de Euskadi, Partido
Socialista Obrero Español, España)
¿ Esta Ud. dispuesto en sostener una o varias proposiciones
de este Manifiesto ? Si
¿ Si SÍ, cuáles? ¿Por que razones ? En
general todas
¿ Si NO, porqué ? Creo en esta idea
¿ Hay puntos que no figuran en este Manifiesto
y que os interesan particularmente ? La participación
accionarial de los empleados en el capital de la
empresa es una de las buenas prácticas del buen
gobierno y de una cultura sostenible de las empresas.
(RSE)
Ian Hudghton (Member of the
European Parliament, President, Scottish National
Party, Green/European Free Alliance, UK)
The Scottish National Party is fully supportive
of Employee Share Ownership Schemes. We are
also supportive of the principle of subsidiarity
within the EU, and believe that decisions in this
area should fall within the remit of an Independent
Scottish parliament.
Frédérique Ries (Députée
Européenne, Mouvement Réformateur, Alliance des
Démocrates et des Libéraux pour l'Europe, Belgique)
Je fais mienne la réponse du Président du Mouvement
Réformateur Didier Reynders à votre questionnaire
et y ajoute le commentaire suivant.
J’ai bien reçu votre Manifeste pour les élections
2009 du parlement européen et je vous en remercie.
C’est avec intérêt que j’ai pris connaissance de
votre feuille de route ainsi que de vos 6 propositions
visant à développer l’actionnariat salarié en Europe.
Au vu de la crise financière et économique, la situation
et le développement de l’actionnariat salarié doivent
être réfléchies. Faciliter la transmission des entreprises
vers et pour les travailleurs, la mise en place
d’incitants visant à favoriser un actionnariat stable,
concerné et majoritaire, et la convergence des intérêts
des travailleurs et des actionnaires sont pour moi
des pistes d’idées intéressantes qui répondent à
des questions posées par la
crise. L’actionnariat salarié n’est
pas la solution unique et parfaite à la crise mais
il présente des caractéristiques qui permettent
de favoriser la croissance économique tout en recentrant
l’entreprise vers ses travailleurs.
Je suis convaincu que l’actionnariat salarié a un
rôle clé à jouer en Europe. Il permet d’éviter cette
opposition caricaturale entre capital et travail,
entre employeurs et travailleurs ou entre les domaines
sociaux et économiques. L’actionnariat salarié permet
notamment une participation structurelle des salariés
dans la propriété de l’entreprise, offre un meilleur
développement économique de l’entreprise et de nombreux
avantages pour les salariés (engagement plus actif
de ceux-ci, participation au bénéfice de l’entreprise,
responsabilisation dans les choix de l’entreprise, …).
Le programme du Mouvement Réformateur de 2007 soutenait
l’idée de faire participer l’ensemble des travailleurs
aux bénéfices des résultats exceptionnels de leur
entreprise. Cela passe notamment par l’actionnariat
salarié.
Je soutiens votre volonté de développer l’actionnariat
salarié et pense, comme vous, qu’il doit être associé
à la gouvernance et à la gestion des entreprises.
L’actionnariat salarié doit rester un dispositif
de participation volontaire au niveau de l’entreprise
et qui n’est pas un substitut au salaire.
Par ailleurs, le Mouvement Réformateur souhaite
que la Belgique atteigne la moyenne européenne de
pourcentage de capital détenu par les salariés (de
passer de 1.63% à 2.35%). Et le MR s’investira
en ce sens.
Sachez en tout cas que vos propositions seront
étudiées. Et que nous soutiendrons tout développement
de l’actionnariat salarié particulièrement pour
les PME et notamment pas la suppression d’obstacles
transnationaux d’ordre fiscaux, financiers, sociaux
et culturels à son développement.
Post scriptum:
Je regrette que depuis 2003 (rapport W.Menrad)
la question importante de la participation des salariés
au capital de leur entreprise n'ait pas fait l'objet
d'un débat prioritaire et général au Parlement européen,
si ce n'est à travers l'adoption d'une résolution
plus spécifique sur la participation des salariés
dans les entreprises ayant acquis le statut de société
européenne ( voté le 10 mars 2009).
Je m'engage dès lors à proposer avec mes collègues
du groupe des Libéraux et démocrates européens siégeant
à la commission de l'emploi et des affaires sociales
que le Parlement européen prenne à bras le corps
dans la 1ère année de la législature la question
du développement de l'actionnariat salarié dans
l'Union européenne.
Nicolas Dupont-Aignan
(Député, Président de Debout la République, Groupe
Indépendance/Démocratie, France)
Voici hélas, trop succinctement, les réponses «contractées»
que je propose à vos questions, puisque certaines
d’entre elles se rejoignent. Je suis favorable à
l’actionnariat salarié et à son encouragement comme
élément fondamental de la gouvernance et de la gestion
des entreprises. C’est un thème qui, sans être de
compétence européenne -comme vous le suggérez- pourrait
faire partie des critères de coopération entre Etats.
En revanche, l’Europe pourrait être dans son rôle
en encourageant les Etats membres à adopter un système
de transmissions d’entreprises aux salariés à l’instar
de l’E.S.O.P. américain.
Dirk Sterckx (Member
of the European Parliament, Open VLD, Alliance of
Liberals and Democrats for Europe, Belgium)
It
is with great interest that I have read your Manifesto.
I fully support your 6 proposals for employee
ownership and I hope this support will help achieving
your goal.
José
Daras (Sénateur, Ecolo, Groupe des Verts Européen,
Belgique)
Suite à la réception de votre « feuille de
route politique pour un actionnariat salarié en
Europe », Ecolo s’est positionné.
De manière générale, Ecolo n’y est pas particulièrement
favorable. Les expériences récentes (Enron, Vivendi
et bien d’autres) et la crise financière actuelle
qui dévaste les économies invitent à la plus grande
prudence en matière d’actionnariat salarié. Plutôt
que de développer les systèmes d’épargne privée,
Ecolo souhaite renforcer le premier pilier de pension.
Toutefois, des expériences positives d’actionnariat
salarié démontrent que le système peut apporter
des avantages tant pour l’employeur que pour les
employés. Il s’agit donc de faire preuve de souplesse.
Il nous semble également que l’actionnariat salarié
doit s’intégrer dans une réflexion plus large sur
la
finance. Ainsi, Ecolo souhaite
que les rémunérations qui dépendent directement
de la prise de risque (stockoptions et actions)
doivent être interdites. La rémunération liée au
cours de bourse conduit les dirigeants à privilégier
le court terme au détriment des intérêts à long
terme de l’entreprise et de ses travailleurs. La
rémunération variable des dirigeants doit désormais
être liée aux performances à long terme de l’entreprise
(5 à 10 ans).
Il est également urgent d’introduire une taxe sur
les opérations boursières (pas uniquement la spéculation
monétaire). L’objectif est ici de décourager, par
la fiscalité, les opérations spéculatives sur les
titres et les monnaies et d’encourager la détention
longue des titres financiers (en bon père de famille).
Il s’agirait d’introduire une taxe de faible taux
(entre 0,1 % et 0,5 %) sur toutes les opérations
financières. Ce faible taux ne serait pas dissuasif
pour l’investisseur ou l’épargnant qui souhaite
investir à long terme dans une entreprise. Ce taux
maximum de 0,5% n’est rien comparé au droit d’entrée
et/ou de sortie de certains fonds d’investissements
qui peuvent s’élever jusqu’à 5% ou aux frais prélevés
par les banques et courtiers pour l’achat d’actions
qui peuvent représenter 2% du prix de ces actions.
Par contre, elle serait de facto très dissuasive
pour les spéculateurs qui vendent et achètent des
titres plusieurs fois dans la même journée.
Par ailleurs, le taux de la taxe sur les opérations
boursière pourrait être variable en fonction de
la volatilité du marché. En période de forte volatilité
le taux serait porté à 2,5% et en période de très
forte volatilité à 5%. Afin de lutter contre la
spéculation et de favoriser une économie plus
« durable », il est nécessaire de réguler les investissements
des fonds de pension.
L’objectif est ici de lutter contre leur politique
de placement à court terme qui nourrit l’économie
casino et d’orienter peu à peu leurs placements
vers des secteurs durables et équitables. Actuellement
la durée de détention moyenne de participations
des fonds de pension dans les entreprises s’élève
à 7 mois, c’est une durée bien trop courte pour
entreprendre quoi que ce soit. La proposition de
loi que nous avons déposée ramène ce terme moyen
à 5 ans en s’appuyant sur le levier fiscal : l’avantage
fiscal actuel ne serait plus octroyé si cette durée
moyenne n’est pas constatée. L’adoption d’une telle
mesure, d’autant plus justifiée qu’il s’agit là
d’épargne subventionnée par l’Etat, permettrait
ainsi de simultanément lutter contre le « court
termisme » des marchés financiers et de diriger
l’épargne disponible vers des activités porteuses
d’améliorations sociales et environnementales,
elles-mêmes créatrices d’emploi et de richesse.
Pour
en savoir plus : Livre II « Pour une société solidaire
», chap. 1 « Protection et action sociales ».
Harlem
Désir (Membre du Parlement Européen, Parti Socialiste,
France)
Au nom de l'ensemble de mes colistiers, je tiens
à vous remercier pour le courrier que vous nous
avez adressé concernant le développement de l’actionnariat
salarié. Sachez qu’il a retenu toute mon attention,
c’est pourquoi je tiens à vous informer de mon soutien
à votre manifeste.
En tant que socialistes, nous pensons que la question
de la gouvernance d'entreprise doit être au cœur
des débats sur un modèle économique plus durable
et plus juste qui doit émerger de la crise que nous
traversons. Ce sera pour nous une des priorités
de la prochaine mandature. Les objectifs de l'entreprise
ne peuvent et ne doivent pas être déterminés en
fonction des seuls cours d'actions, mais permettre
un juste équilibre entre les différentes parties
prenantes. Le seul principe de la démocratie actionnariale
n'est pas acceptable, car il revient en réalité
à instaurer une forme de suffrage censitaire.
A nos yeux, le système d'actionnariat salarié constitue
un élément de stabilité et une garantie de l'inclusion
des perspectives de long terme dans les choix stratégiques
de l'entreprise. Il doit être affiné et complété
par une réflexion de fond sur le régime des stock-options
et notamment sur l'obligation de conserver les titres
pendant un certain temps.
L'intéressement des salariés est un élément important
du débat sur la gouvernance et une meilleure gestion
des entreprises européennes, mais il ne permettra
pas d'atteindre ces objectifs seuls. Comme socialistes,
nous attachons une grande importance à la représentation
des salariés au Conseil d'administration des entreprises,
pas seulement au titre d'actionnaires, mais en tant
que force de production de l'entreprise qui doit
avoir un droit de regard, de participation et d'interpellation
sur les choix stratégiques de celle-ci.
De même, l'actionnariat salarié seul ne permet pas
de rétablir un rapport de force équilibré et reflétant
de manière plus juste la production de richesse.
De ce point de vue, la question salariale demeure
une priorité pour les salariés et pour les responsables
politiques que nous sommes.
Enfin, nous émettons une réserve sur le point 3
du manifeste relatif à une reconnaissance mutuelle
entre les législations française et britannique,
car nous privilégions l'émergence de lignes directrices
au niveau européen et craignons, par le biais de
la reconnaissance mutuelle, une importation d'un
modèle britannique qui ne prenne pas en compte les
spécificités du dialogue social français.
Restant à votre disposition pour toutes les suggestions
que vous souhaiteriez me transmettre afin de préciser
le projet que nous souhaitons développer sur cette
question essentielle, je vous prie de croire en
l’expression de ma considération distinguée.
Bart
Staes (Député européen, Tête de liste Groen! Parlement
européen, Groupe des Verts Européens, Belgique)
Le parti vert Groen! soutient tous les propositions
qui renforcent la gestion durable des entreprises.
Vos propositions sont intéressants dans la mesure
où leur réalisation peut permettre une plus grande
participation des employées dans la gouvernance
des entreprises. Les étapes précises, nécessitent
une étude plus profonde. Le but principale devrait
être de promouvoir et faciliter l’entrepreneuriat
coopérative.
Petras
Austrevicius (Member of the Lithuanian Parliament,
Liberals Movement, Alliance of Liberals and Democrats
forEurope,
Lithuania)
I trully support the idea of the Manifesto, which
to be taken and practically implemented. The
best practices of the employee ownership have
to be promoted.
Catherine
Boursier (Députée européenne, Parti Socialiste,
France)
Avec
mes collègues du Groupe des Socialistes européens,
je soutiens un grand nombre de points
évoqués dans votre manifeste pour le développement
de l'actionnariat salarié.
Je partage avec vous l'idée que la gouvernance d'entreprise
doit être au cœur des débats sur un modèle économique qui
soit à la fois plus durable et plus juste, dans
le contexte de crise que nous traversons.
Pour moi-même et mon groupe politique, les
objectifs de l'entreprise ne peuvent et ne doivent
pas être déterminés en fonction des seuls cours du
marché, mais ils doivent bien plus permettre
un juste équilibre entre les différentes parties
prenantes. Aussi le système d'actionnariat salarié
constitue-t-il un élément de stabilité et une garantie
de l'inclusion de perspectives à long terme
dans les choix stratégiques de l'entreprise.
Si l'intéressement des salariés est certes
un élément essentiel du débat sur la gouvernance
et pour une meilleure gestion des entreprises européennes,
mais il ne permettra pas d'atteindre ces objectifs
à lui seul. La représentation des salariés au sein
du Conseil d'Administration des entreprises est
elle aussi fondamentale, principalement en tant
que force de production de l'entreprise qui doit
avoir légitimement un droit de regard, de participation
et d'interpellation sur les choix stratégiques de
celle-ci.
En outre, au-delà de l'actionnariat salarié, il nous
faut insister pour rétablir un rapport de force
équilibré et reflétant de manière plus juste la
production de richesses. C'est pourquoi la question
salariale demeure une priorité pour les socialistes.
Enfin, nous émettons des réserves quant au point
3 du manifeste relatif à une reconnaissance mutuelle
entre les législations française et britannique,
car nous voulons privilégier l'émergence de lignes
directrices au niveau européen et craignons en revanche,
par le biais de la reconnaissance mutuelle, l'émergence
d'un modèle britannique dominant qui ne tienne pas
suffisamment compte des spécificités du dialogue
social français.
Nicola
Tranfaglia (Italia Dei Valori, Alleanza dei Democratici
e dei Liberali per l'Europa, Italia)
Sono
favorevole alla legislazione della Francia e del
Regno Unito. Sono convinto che siano importante
queste organizzazioni per difendere un simile modo
di affrontare i relativi problemi.
Janelly
Fourtou (Député Européen, Alliance des démocrates
et des libéraux pour l'Europe, Avenir Démocrate,
France)
Je
ne me représente pas aux élections européennes mais
je soutiens vos propositions.
Frieda
Brepoels (Europarlementslid, Europese Volkspartij
(Christen-democraten) en Europese Democraten, Nieuw-Vlaamse
Alliantie, België)
I fully
support the principle of employee ownership.
It can be an important tool in reaching the goals
of the Lisbon Strategy.
Philippe
Juvin (Secrétaire National de l'UMP, Parti Populaire
Européen, France)
Vous
avez appelé mon attention sur votre souhait de promouvoir
le développement de la politique en faveur de l’actionnariat
salarié en Europe, je vous en remercie. J’ai lu
avec une attention toute particulière vos propositions
en ce sens. Elles vont en effet nous permettre d’enrichir
notre réflexion sur cette question.
Edite
Estrela (Member of the European Parliament, Partido
Socialista, Socialist Group, Portugal)
I
support EFES’ manifesto.
Juan
Antonio Barrio (Diputado de la Asamblea de Madrid,
PSOE, Partido Socialista Europea, Espana)
Si, estoy dispuesto a defender las mencionadas proposiciones,
aunque me parece que lo esencial seria un acuerdo
europeo concreto(el propuesto u otro) para
impulsar el accionariado asalariado.
Alain
Hutchinson (Député européen, Parti Socialiste, Belgique)
Je reçois, ce jour, votre courriel relatif à mon
silence par rapport aux questions que vous m'avez
fait parvenir en leur temps. Vous vous demandez
comment interpréter ce silence et je tiens à vous
répondre. Si vous suivez l'actualité politique belge,
vous aurez peut-être remarqué que je ne serai pas
candidat aux prochaines élections européennes
suite à une décision de mon parti... Je suis candidat
aux élections régionales, confronté aux attentes
de nos concitoyens qui, il faut bien le dire, sont
très, très éloignées du thème qui vous est cher,
celui de l'actionnariat salarié: emploi, logement,
sécurité dans les quartiers, enseignement, action
sociale,... Si les hasards de la vie politique me
permettent de revenir, dans cinq ans au parlement
européen, je ne manquerai pas de reprendre contact
avec vous.
Nigel
Farage (Member of the European Parliament, UK Independence
Party, UK)
1) The UK Independence Party (UKIP) of
which Mr Farage is the Leader - and which formed
a part of the Independence-and-Democracy-Group,
in the EU-assembly (2004-2009) - fully approves
of encouraging employee-participation in the financial
fortunes of the enterprises they work for. The Party
does not approve of using the term "Europe"
to denote a group of governments, which subscribe
to the institutions of a "European Union",
nor does it approve of those governments or these institutions,
which it regards as un-democratic, anti-democratic,
and inherently, irreformably and dangerously so.
Consequently, we agree with the first part of your
first statement, but not with the second part.
2) UKIP believes that shareholders (and
not just employee-shareholders) should be "more
effectively associated" with the governance
and management of the companies (and not just "European
companies") in which they hold shares. With
these reservations, we agree with your second statement.
3) UKIP is strongly in favour of transparent,
bi-lateral agreements, for mutual benefit, between
democratically-elected governments, and does not
disagree that employees' share-ownership could usefully
form part of such agreements. However, we
do not agree that "European construction"
(i.e. the tyranny of the corrupt, self-seeking EU-institutions) does
not form an "obstacle to coöperation".
We believe that it does prevent transparent, bi-lateral,
mutually beneficial coöperation and should be abandoned.
4) "A single, simple, complementary,
common" piece of legislation, might well be
desirable; but, if it is so, it will not require coercion,
from EU-institutions, to put it in place.
Its virtues could be demonstrated at the Council
of Europe, and it could be voluntarily adopted,
on that basis. If not, then its desirability would
be questionable.
5) The precise terms of such legislation require
close study of the degree, to which employee-shareholders
should receive greater privilege than shareholders,
who are not employees. Some element of relative
privilege might be advisable, and proper, given
that the employee-shareholder may make a greater direct
contribution to an enterprise, than a shareholder,
who is not an employee. However, the degree
to which this is the case, and - consequently - the
extent to which it should be reflected quantitatively
in any, voluntarily adopted, common legislation,
is not immediately clear, and must be left open
for discussion between the potential, participating
governments.
6) The terms of the American "ESOP"
could be usefully examined, with a view to introducing
them on this side of the Atlantic; and, as long
as the word, "Europe", is taken as referring
to the continent, rather than to the megalomaniac
clique, which promotes the EU, and which has attempted
to misappropriate this word, for its own sinister
purposes, we would agree, to this extent, with your
final paragraph.
Struan
Stevenson (Member of the European Parliament, Scottish
Conservatives, European People's Party, UK)
Thank you for sending me the European Federation
of Employee Share Ownership Manifesto for the 2009
European Elections. As a matter of policy, Conservative
candidates will not participate in questionnaire/policy
pledge exercises with third party organisations.
All Conservative candidates are standing solely
on the basis of the Conservative Party Manifesto,
and those who are elected will be elected on the
basis of the commitments and policies contained
within it. Our Manifesto is available to read
or download on our website www.conservatives.com/Policy/European_Election_Manifesto.aspx
The Conservative Party strongly supports the view
that increased share ownership throughout society,
and including employees, would be both desirable
and beneficial. Where we would not agree with you
however, is that additional European competence
or legislative harmonisation is required in this
area. Rather, mutual recognition mechanisms would
be more appropriate to facilitate, where necessary,
the activities of cross-border companies.
Robert
Brown (Member of the Scottish Parliament, Liberal
Democrats, UK)
I
am sympathetic to your proposal but I am not a candidate
in the Euro elections so the issue at European level
is not really for me.
Iacopo
Bojola (Popolari Liberali, Partito Popolare Europeo,
Italia)
In un momento in cui l'eccessiva fiducia nella Finanza
ha provocato la crisi economica globale, mi sembra
difficile promuovere un progetto legislativo che
unifichi i vari Stati europei, anche se, riflettendoci
bene, proprio dalle crisi nascono le idee migliori
per il rilancio e la rinascita. Tuttavia, pur non
essendo contrario, credo che l'emergenza vera in
Europa sia quella di una politica continentale a
sostegno della Famiglia. Quella cellula fondamentale
su cui si è sviluppata la nostra Civiltà e che è
minata da derive libertarie in antitesi con le radici
culturali Giudaico-Cristiane. Solo recuperando il
senso della sacralità della Vita e la centralità
della Famiglia tradizionale, con la conseguente
valorizzazione del ruolo delle donne nella vita
domestica, potremmo affrontare le questioni finanziarie.
Corinne
Lepage (Alliance des Démocrates et des Libéraux
pour l'Europe, Vice-Présidente du Mouvement Démocrate,
France)
Le
développement de l'actionnariat salarié est une
composante essentielle de notre réflexion sur le
modèle social que nous souhaitons promouvoir au
niveau européen.
-
Inciter un actionnariat stable et encourager une
convergence des intérêts des travailleurs et des
actionnaires constituent une piste fructueuse de
réforme pour favoriser une relance de la croissance
économique respectueuse des intérêts des salariés.
-
Il est essentiel de rappeler, qu'à nos yeux, objectifs
sociaux et objectifs économiques ne sont pas contradictoires,
mais bien complémentaires. C'est la raison pour
laquelle nous accueillons avec intérêt l'idée d'une
participation structurelle des salariés dans le
capital de l'entreprise, ce qui entraîne leur implication
réelle dans les choix stratégiques et, bien sûr,
une participation aux bénéfices.
-
Nos députés européens ont déjà engagé un processus
de réflexion sur cette question, Bernard Lehideux,
en commission de l'Emploi et des Affaires Sociales
du Parlement européen, a cosigné un amendement de
compromis déposé au rapport sur l'agenda social
renouvelé et adopté le 31 mars dernier, qui préconisait
de lancer "un débat au niveau des partenaires
sociaux sur de nouvelles méthodologies en matière
de politiques salariales, qui pourraient inclure
une participation financière plus importante des
employés dans leur entreprise". Nous avions
par ailleurs soutenu, dès le 11 juillet 2007, un
amendement au rapport sur les services financiers
invitant "la Commission (…) à encourager l'actionnariat
des salariés , afin d'équilibrer les intérêts des
différents acteurs".
Massimo
Bernacconi (Italia Dei Valori, International Officer,
Alleanza dei Democratici e dei Liberali per l'Europa,
Italia)
Sottoscrivo lo spirito generale delle vostre
proposte, che ritengo comunque vadano meglio
specificate attraverso un drafting group del quale
mi rendo disponibile a far parte dopo le elezioni.
Attraverso questo meccanismo certamente si raggiungerebbe
l'obiettivo di garantire una maggiore integrazione
del lavoratore nell'azienda, na sua responsabilizzazione
ed un maggior controllo nelle scelte strategiche,
concetti diametralmente opposti alla schizofrenia
del sistema delle stock option in uso per il management
che porta a privilegiare il realizzo a breve termine
rispetto ad uno sviluppo durevole dell'azienda.
Pervenche
Berès (Député Européen, Présidente de la Commission
des affaires économiques et monétaires, Parti Socialiste,
France)
J'adhère pleinement à ce manifeste pour le développement
de l'actionnariat salarié.
En tant que socialiste, je pense que la question
de la gouvernance d'entreprise doit être au cœur
des débats sur un modèle économique plus durable
et plus juste qui doit émerger de la crise que nous
traversons. Ce sera pour moi l'une des priorités
de la prochaine mandature. Les objectifs de l'entreprise
ne peuvent et ne doivent pas être déterminés en
fonction des seuls cours d'actions, mais permettre
un juste équilibre entre les différentes parties
prenantes. Le principe de la démocratie actionnariale
n'est pas acceptable, car elle revient en réalité
à instaurer une forme de suffrage censitaire.
A mes yeux, le système d'actionnariat salarié constitue
un élément de stabilité et une garantie de l'inclusion
des perspectives de long terme dans les choix stratégiques
de l'entreprise. Il doit être affiné et complété
par une réflexion de fond sur le régime des stock-options
et notamment sur l'obligation de conserver les titres
pendant un certain temps.
L'intéressement des salariés est un élément important
du débat sur la gouvernance et une meilleure gestion
des entreprises européennes, mais il ne permettra
pas d'atteindre ces objectifs seul. En tant que
socialiste, j'attache une grande importance à la
représentation des salariés au Conseil d'administration
des entreprises, pas seulement au titre d'actionnaires,
mais en tant que force de production de l'entreprise
qui doit avoir un droit de regard, de participation
et d'interpellation sur les choix stratégiques de
celle-ci.
De même, l'actionnariat salarié seul ne permet pas
de rétablir un rapport de force équilibré et reflétant
de manière plus juste la production de richesse.
De ce point de vue, la question salariale demeure
une priorité pour les salariés et pour les responsables
politiques que nous sommes.
Enfin, je me permets d'émmettre une réserve sur
le point 3 du manifeste relatif à une reconnaissance
mutuelle entre les législations française et britannique.
Je privilégie en effet l'émergence de lignes directrices
au niveau européen et crais, par le biais de la
reconnaissance mutuelle, une importation d'un modèle
britannique qui ne prenne pas en compte les spécificités
du dialogue social français.
Benoît
Hamon (Député Européen, Porte parole du Parti Socialiste,
France)
La délégation socialiste française soutient ce manifeste
pour le développement de l'actionnariat salarié.
En tant que socialistes, nous pensons que la question
de la gouvernance d'entreprise doit être au cœur
des débats sur un modèle économique plus durable
et plus juste qui doit émerger de la crise que nous
traversons. Ce sera pour nous une des priorités
de la prochaine mandature. Pour nous, les objectifs
de l'entreprise ne peuvent et ne doivent pas être
déterminés en fonction des seuls cours d'actions,
mais permettre un juste équilibre entre les différentes
parties prenantes. Le principe de la démocratie
actionnariale n'est pas acceptable, car elle revient
en réalité à instaurer une forme de suffrage censitaire.
A nos yeux, le système d'actionnariat salarié constitue
un élément de stabilité et une garantie de l'inclusion
des perspectives de long terme dans les choix stratégiques
de l'entreprise. Il doit être affiné et complété
par une réflexion de fond sur le régime des stock-options
et notamment sur l'obligation de conserver les titres
pendant un certain temps.
L'intéressement des salariés est un élément important
du débat sur la gouvernance et une meilleure gestion
des entreprises européennes, mais il ne permettra
pas d'atteindre ces objectifs seul. En tant que
socialistes, nous attachons une grande importance
à la représentation des salariés au Conseil d'administration
des entreprises, pas seulement au titre d'actionnaires,
mais en tant que force de production de l'entreprise
qui doit avoir un droit de regard, de participation
et d'interpellation sur les choix stratégiques de
celle-ci.
De même, l'actionnariat salarié seul ne permet pas
de rétablir un rapport de force équilibré et reflétant
de manière plus juste la production de richesse.
De ce point de vue, la question salariale demeure
une priorité pour les salariés et pour les responsables
politiques que nous sommes.
Enfin, nous émettons une réserve sur le point 3
du manifeste relatif à une reconnaissance mutuelle
entre les législations française et britannique,
car nous privilégions l'émergence de lignes directrices
au niveau européen et craignons, par le biais de
la reconnaissance mutuelle, une importation d'un
modèle britannique qui ne prenne pas en compte les
spécificités du dialogue social français.
Anne
Laperrouze (Député Européen, Alliance des Démocrates
et des Libéraux pour l'Europe, Mouvement Démocrate,
France)
Vous
avez dû recevoir ma réponse signée par Marielle
de Sarnez au nom de l'ensemble des candidats MoDem.
Le développement de l'actionnariat salarié est une
composante essentielle de notre réflexion sur le
modèle social que nous souhaitons promouvoir au
niveau européen. Inciter un actionnariat stable
et encourager une convergence des intérêts des travailleurs
et des actionnaires constituent une piste fructueuse
de réforme pour favoriser une relance de la croissance
économique respectueuse des intérêts des salariés.
Il est essentiel de rappeler, qu'à nos yeux, objectifs
sociaux et objectifs économiques ne sont pas contradictoires,
mais bien complémentaires. C'est la raison pour
laquelle nous accueillons avec intérêt l'idée d'une
participation structurelle des salariés dans le
capital de l'entreprise, ce qui entraîne leur implication
réelle dans les choix stratégiques et, bien sûr,
une participation aux bénéfices.
Nos députés européens ont déjà engagé un processus
de réflexion sur cette question, Bernard Lehideux,
en commission de l'Emploi et des Affaires Sociales
du Parlement européen, a cosigné un amendement de
compromis déposé au rapport sur l'agenda social
renouvelé et adopté le 31 mars dernier, qui préconisait
de lancer "un débat au niveau des partenaires
sociaux sur de nouvelles méthodologies en matière
de politiques salariales, qui pourraient inclure
une participation financière plus importante des
employés dans leur entreprise". Nous avions
par ailleurs soutenu, dès le 11 juillet 2007, un
amendement au rapport sur les services financiers
invitant "la Commission (…) à encourager
l'actionnariat des salariés , afin d'équilibrer
les intérêts des différents acteurs".
Christopher
Harvie (Member of the Scottish Parliament, Greens/European
Free Alliance, Scottish National Party, UK)
I support all the points that you make. I would
also add that co-operative bodies ought to be favoured
by national industrial training organisations, and
humanistic educational aims should be prioritised
among public broadcasting organisations. A counterweight
has to be introduced to the growing commercialism
of the media, unfortunately noticeable in the BBC.
Françoise Grossetête
(Député Européenn, Parti Populaire Européen, UMP,
France)
Françoise Grossetête s'associe à la
réponse qui a déjà été faite par Jean-Claude Gauzès.
Jean-Luc
Bennahmias (Député européen, Alliance des Démocrates
et des Libéraux pour l'Europe, Mouvement Démocrate,
France)
Vous avez souhaité attirer l'attention des candidats
du Mouvement Démocrate aux élections européennes
sur la question de l'actionnariat salarié. Nous
vous en remercions.
Le développement de l'actionnariat salarié est une
composante essentielle de notre réflexion sur le
modèle social que nous souhaitons promouvoir au
niveau européen. Inciter un actionnariat stable
et encourager une convergence des intérêts des travailleurs
et des actionnaires constituent une piste fructueuse
de réforme pour favoriser une relance de la croissance
économique respectueuse des intérêts des salariés.
Il est essentiel de rappeler, qu'à nos yeux, objectifs
sociaux et objectifs économiques ne sont pas contradictoires,
mais bien complémentaires. C'est la raison pour
laquelle nous accueillons avec intérêt l'idée d'une
participation structurelle des salariés dans le
capital de l'entreprise, ce qui entraîne leur implication
réelle dans les choix stratégiques et, bien sûr,
une participation aux bénéfices.
Nos députés européens ont déjà engagé un processus
de réflexion sur cette question, Bernard Lehideux,
en commission de l'Emploi et des Affaires Sociales
du Parlement européen, a cosigné un amendement de
compromis déposé au rapport sur l'agenda social
renouvelé et adopté le 31 mars dernier, qui préconisait
de lancer "un débat au niveau des partenaires
sociaux sur de nouvelles méthodologies en matière
de politiques salariales, qui pourraient inclure
une participation financière plus importante des
employés dans leur entreprise". Nous avions
par ailleurs soutenu, dès le 11 juillet 2007, un
amendement au rapport sur les services financiers
invitant "la Commission (…) à encourager
l'actionnariat des salariés, afin d'équilibrer les
intérêts des différents acteurs".
Restant à votre disposition pour répondre à toute
question sur ce thème, je vous prie de croire, Monsieur,
en l'expression de mes sentiments les meilleurs
et les plus amicaux
Diana
Wallis (Member of the European Parliament, Liberal
Democrat Member Yorkshire and the Humber Vice President
of the European Parliament, ALDE, UK)
I agree wholeheartedly with your second proposal,
stating that employee ownership should more effectively
be associated to the governance and management of
European companies. I was co-author of a motion
for a resolution adopted on March 12th this year,
which called on the Commission to assess employees'
participation rights in companies with a European
Statute. This included a call for a consultation
process to be initiated with EU social partners,
which would notably include employees' financial
participation in shareholding programmes. This should
lead to either a review of the statute or new proposals
being put on the table.
Kader Arif (Député
Européen, Parti Socialiste, France)
La délégation socialiste française, ainsi que les
candidats socialistes à l'élection européenne du
7 juin prochain, soutiennent le manifeste de la
FEAS pour le développement de l'actionnariat salarié.
En tant que socialistes, nous pensons que la question
de la gouvernance d'entreprise doit être au cœur
des débats sur un modèle économique plus durable
et plus juste qui doit émerger de la crise que nous
traversons. Ce sera pour nous l'une des priorités
de la prochaine législature. Pour nous, les objectifs
de l'entreprise ne peuvent et ne doivent pas être
déterminés en fonction des seuls cours d'actions,
mais permettre un juste équilibre entre les différentes
parties prenantes. Le principe de la démocratie
actionnariale n'est pas acceptable, car elle revient
en réalité à instaurer une forme de suffrage censitaire.
A nos yeux, le système d'actionnariat salarié constitue
un élément de stabilité et une garantie de l'inclusion
des perspectives de long terme dans les choix stratégiques
de l'entreprise. Il doit être affiné et complété
par une réflexion de fond sur le régime des stock-options
et notamment sur l'obligation de conserver les titres
pendant un certain temps.
L'intéressement des salariés est un élément important
du débat sur la gouvernance et une meilleure gestion
des entreprises européennes, mais il ne permettra
pas d'atteindre ces objectifs seul. En tant que
socialistes, nous attachons une grande importance
à la représentation des salariés au Conseil d'Administration
des entreprises, pas seulement au titre d'actionnaires,
mais en tant que force de production de l'entreprise
qui doit avoir un droit de regard, de participation
et d'interpellation sur les choix stratégiques de
celle-ci.
De même, l'actionnariat salarié seul ne permet pas
de rétablir un rapport de force équilibré et reflétant
de manière plus juste la production de richesse.
De ce point de vue, la question salariale demeure
une priorité pour les salariés et pour les responsables
politiques que nous sommes.
Enfin, nous émettons une réserve sur le point 3
du manifeste relatif à une reconnaissance mutuelle
entre les législations française et britannique,
car nous privilégions l'émergence de lignes directrices
au niveau européen et craignons, par le biais de
la reconnaissance mutuelle, une importation d'un
modèle britannique qui ne prenne pas en compte les
spécificités du dialogue social français.
Giorgio Schultze (Portavoce
del Movimento Umanista, Italia Dei Valori, Alleanza
dei Democratici e dei Liberali per l'Europa, Italia)
Il tema dell'azionariato dei dipendenti è un passaggio
fondamentale verso un cambiamento del modello di
azienda in cui si tenga veramente conto dei due
fattori della produzione, ovverosia il capitale
e il lavoro.
Cito direttamente dal "Documento del Movimento
Umanista" : Per gli umanisti i fattori della
produzione sono il lavoro ed il capitale, mentre
inessenziali e superflue sono la speculazione e
l'usura. Nell'attuale situazione gli umanisti lottano
per trasformare radicalmente l'assurdo rapporto
che si è instaurato tra questi due fattori. Fino
ad oggi è stata imposta questa regola: il profitto
al capitale ed il salario al lavoratore. Ed una
tale ripartizione è stata giustificata con l'argomento
del "rischio" che l'investimento comporta.
Come se il lavoratore non mettesse a rischio il
suo presente ed il suo futuro nei flussi e riflussi
della disoccupazione e della crisi. Ma c'è un altro
elemento in gioco, ed è il potere di decisione e
di gestione dell'azienda. Il profitto non destinato
ad essere reinvestito nell'azienda, non diretto
alla sua espansione o diversificazione, prende la
via della speculazione finanziaria. E la stessa
via della speculazione finanziaria la prende il
profitto che non crea nuovi posti di lavoro. Di
conseguenza, la lotta dei lavoratori deve obbligare
il capitale a raggiungere la sua massima resa produttiva.
Ma questo non potrà diventare realtà senza una compartecipazione
nella gestione e nella direzione dell'azienda. Altrimenti,
come si potranno evitare i licenziamenti in massa,
la chiusura e lo svuotamento delle aziende? Il vero
problema sta infatti nell'insufficienza degli investimenti,
nel fallimento fraudolento delle aziende, nella
catena dell'indebitamento, nella fuga dei capitali,
e non nei profitti che potrebbero derivare dall'aumento
della produttività. Se poi qualcuno insistesse ancora,
sulla base di insegnamenti ottocenteschi, sull'idea
della confisca dei mezzi di produzione da parte
dei lavoratori, quel qualcuno dovrebbe tenere presente
il recente fallimento del Socialismo reale.
Mi sembra che i contenuti del vostro manifesto vadano
decisamente nella direzione della creazione di un
modello di azienda compartecipata dai lavoratori
sia dal punto di vista della fruizione dei profitti
sia dal punto di vista del potere decisionale, per
cui sono molto felice di sottoscriverlo e appoggiarne
le proposte.
Patrick
Louis (Député Européen, Libertas France, Independance/Democracy
Group, France)
M. Louis est favorable à l'actionnariat salarié
ainsi qu'à tout ce qui peut développer et renforcer
les lois françaises de 1967 sur le sujet, introduites
par le Général de Gaulle.
M. Louis n'est pas hostile au principe d'un "ESOP"
européen, mais considérant aux tendances bruxelloises
qui sont de transformer toute bonne idée en un fiasco
bureaucratique, déconnecté de la réalité et
finalement ingérable, il faut prendre garde aux
modalités d'application d'un tel système au niveau
de l'UE.
Jean Marie Beaupuy (Député
européen ADLE – MODEM, Président de l'Intergroupe
Urban-Logement, France)
Vous
avez souhaité attirer l’attention des candidats
du Mouvement Démocrate aux élections européennes
sur la question de l’actionnariat salarié. Nous
vous en remercions.
Le
développement de l'actionnariat salarié est une
composante essentielle de notre réflexion sur le
modèle social que nous souhaitons promouvoir au
niveau européen. Inciter un actionnariat stable
et encourager une convergence des intérêts des travailleurs
et des actionnaires constituent une piste fructueuse
de réforme pour favoriser une relance de la croissance
économique respectueuse des intérêts des salariés.
Il est essentiel de rappeler, qu'à nos yeux, objectifs
sociaux et objectifs économiques ne sont pas contradictoires,
mais bien complémentaires. C'est la raison pour
laquelle nous accueillons avec intérêt l'idée d'une
participation structurelle des salariés dans le
capital de l’entreprise, ce qui entraîne leur implication
réelle dans les choix stratégiques et, bien sûr,
une participation aux bénéfices.
Nos députés européens ont déjà engagé un processus
de réflexion sur cette question. Bernard Lehideux,
en commission de l'Emploi et des affaires sociales
du Parlement européen, a cosigné un amendement de
compromis déposé au rapport sur l'agenda social
renouvelé et adopté le 31 mars dernier, qui préconisait
de lancer "un débat au niveau des partenaires
sociaux sur de nouvelles méthodologies en matière
de politiques salariales, qui pourraient inclure
une participation financière plus importante des
employés dans leur entreprise". Nous avions
par ailleurs soutenu, dès le 11 juillet 2007, un
amendement au rapport sur les services financiers
invitant "la Commission (...) à encourager
l'actionnariat des salariés, afin d'équilibrer les
intérêts des différents acteurs".
Alain
Lamassoure (Député Européen,
UMP, Parti Populaire Européen, France)
Les propositions édictées dans votre Manifeste sont
très intéressantes et c'est avec plaisir que je
les soutiens.
En complément, je vous prie de trouver ci-dessous
l'une des propositions avancées par l'UMP dans son
programme électoral sur les questions relatives
aux salariés:
Proposition 4 "Développer de nouvelles solidarités
et protéger les salariés" :
Avec la création de 18 millions d’emplois en 10
ans sur tout le territoire européen, la réunification
de l’Europe a été un devoir moral mais aussi une
chance sans précédent. L’ouverture et la solidarité
doivent continuer de s’exprimer avec les Etats membres
ayant adhéré en 2004 et 2007. Mais pour autant il
n’est pas question d’ériger des conditions déséquilibrées
de
concurrence au sein du marché unique. C’est un enjeu
majeur pour l’équité des échanges entre européens,
pour la protection des travailleurs et des salariés,
pour de vrais progrès dans nos sociétés, mais aussi
pour diffuser nos valeurs sociales dans le monde.
Nous affirmons aussi que l’« Europe sociale » n’a
pas vocation à gérer nos prestations, qu’elles soient
sociales et familiales. Chacun reconnait que le
système français joue un rôle d’amortisseur social
face à la crise. Nous n’accepterons pas une Europe
au rabais, ni le dumping social.
Nous entendons défendre nos spécificités sociales
sans pour autant rester fermés à celles de nos partenaires
dès lors qu’elles peuvent améliorer nos dispositifs
nationaux. C’est de cette Europe dont nous avons
besoin, non seulement parce qu’elle rejoint nos
propres priorités, mais aussi parce que nous les
partagerons avec nos partenaires. L’Europe a permis
d’aboutir à des accords consensuels pour le travail
intérimaire, le congé parental, le travail à durée
déterminée, mais nombreux sont encore les sujets
à faire avancer pour un dialogue social à la hauteur
des défis du continent.
Vincent
Peillon et ses colistier(e)s (Candidats du Parti
Socialiste dans la région Sud-Est, France)
Mes colistier(e)s et moi-même avons bien reçu vos
propositions et vos questions concernant le développement
de l'actionnariat salarié.
Au même titre que le Parti socialiste, nous soutenons
votre manifeste pour le développement de l'actionnariat
salarié.
En tant que socialistes, nous pensons que la question
de la gouvernance d'entreprise doit être au cœur
des débats sur un modèle économique plus durable
et plus juste qui doit émerger de la crise que nous
traversons. Ce sera pour nous une des priorités
de la prochaine mandature. Pour nous, les objectifs
de l'entreprise ne peuvent et ne doivent pas être
déterminés en fonction des seuls cours d'actions,
mais permettre un juste équilibre entre les différentes
parties prenantes. Le principe de la démocratie
actionnariale n'est pas acceptable, car elle revient
en réalité à instaurer une forme de suffrage censitaire.
A nos yeux, le système d'actionnariat salarié constitue
un élément de stabilité et une garantie de l'inclusion
des perspectives de long terme dans les choix stratégiques
de l'entreprise. Il doit être affiné et complété
par une réflexion de fond sur le régime des stock-options
et notamment sur l'obligation de conserver les titres
pendant un certain temps.
L'intéressement des salariés est un élément important
du débat sur la gouvernance et une meilleure gestion
des entreprises européennes, mais il ne permettra
pas d'atteindre ces objectifs seul. En tant que
socialistes, nous attachons une grande importance
à la représentation des salariés au Conseil d'administration
des entreprises, pas seulement au titre d'actionnaires,
mais en tant que force de production de l'entreprise
qui doit avoir un droit de regard, de participation
et d'interpellation sur les choix stratégiques de
celle-ci.
De même, l'actionnariat salarié seul ne permet pas
de rétablir un rapport de force équilibré et reflétant
de manière plus juste la production de richesse.
De ce point de vue, la question salariale demeure
une priorité pour les salariés et pour les responsables
politiques que nous sommes.
Enfin, nous émettons une réserve sur le point 3
du manifeste relatif à une reconnaissance mutuelle
entre les législations française et britannique,
car nous privilégions l'émergence de lignes directrices
au niveau européen et craignons, par le biais de
la reconnaissance mutuelle, une importation d'un
modèle britannique qui ne prenne pas en compte les
spécificités du dialogue social français.
Henri
Weber (Député Européen, Tête de Liste Massif central
– Centre, Parti Socialiste, France)
J'ai bien reçu votre questionnaire et vous remercie
de l'attention que vous portez aux élections européennes.
En tant que socialistes, nous pensons que toutes
les questions concernant la gouvernance d'entreprise
doivent être au cœur des débats que nous menons
sur l'avènement d'un nouveau modèle économique plus
équitable et plus axé sur l'avenir. Ce modèle doit
émerger de la crise que nous traversons. Les propositions
que vous faites vont dans le sens de nos réflexions,
c'est pourquoi, nous soutenons votre Manifeste
pour le développement de l'actionnariat salarié.
Cette question sera d'ailleurs une de nos priorités
de la prochaine mandature. Les objectifs des entreprises
ne peuvent et ne doivent pas être déterminés en
fonction des seuls cours d'actions, mais permettre
un juste équilibre entre les différentes parties
prenantes.
A nos yeux, le système d'actionnariat salarié constitue
un élément de stabilité et une garantie de l'inclusion
des perspectives de long terme dans les choix stratégiques
des entreprises. Il doit être affiné et complété
par une réflexion de fond sur quelques points, par
exemple, le régime des stock-options et l'obligation
de conserver les titres pendant un certain temps.
L'intéressement des salariés est un élément important
du débat sur la gouvernance et une meilleure gestion
des entreprises européennes, mais à lui seul, il
ne permettra pas d'atteindre ces objectifs. En tant
que socialistes, nous attachons une très grande
importance à la représentation des salariés au Conseil
d'administration des entreprises, pas seulement
au titre d'actionnaires, mais en tant que force
de production de l'entreprise qui doit avoir un
droit de regard, de participation et d'interpellation
sur les choix stratégiques de celle-ci.
Nous sommes conscients que l'actionnariat salarié
seul ne permet pas de rétablir un rapport de force
équilibré et reflétant de manière plus juste la
production de richesse. De ce point de vue, la question
salariale demeure une priorité pour les salariés
et pour les responsables politiques que nous sommes.
Enfin, permettez-moi, comme certains de mes collègues,
d'émettre une réserve sur le point 3 de votre manifeste
relatif à une reconnaissance mutuelle entre les
législations française et britannique. Nous privilégions
quant à nous, l'émergence de lignes directrices
au niveau européen et craignons, par le biais de
la reconnaissance mutuelle, une importation d'un
modèle britannique qui ne prenne pas correctement
en compte les spécificités du dialogue social français.
Jean-Christophe Cambadélis
(Directeur de campagne du Parti Socialiste pour
les élections européennes, France)
Au nom de la direction de campagne du Parti Socialiste,
je tiens à vous remercier chaleureusement pour votre
courrier ainsi que votre questionnaire. Ce dernier
a retenu toute notre attention.
La délégation socialiste française au Parlement
européen soutient ce manifeste pour le développement
de l'actionnariat salarié.
En tant que socialistes, nous pensons que la question
de la gouvernance d'entreprise doit être au cœur
des débats sur un modèle économique plus durable
et plus juste qui doit émerger de la crise que nous
traversons. Ce sera pour nous une des priorités
de a prochaine mandature. Pour nous, les objectifs
de l'entreprise ne peuvent et ne doivent pas être
déterminés en fonction des seuls cours d'actions,
mais permettre un juste équilibre entre les différentes
parties prenantes. Le principe de la démocratie
actionnariale n'est pas acceptable, car elle revient
en réalité à instaurer une forme de suffrage censitaire.
A nos yeux, le système d'actionnariat salarié constitue
un élément de stabilité et une garantie de l'inclusion
des perspectives de long terme dans les choix stratégiques
de l'entreprise. Il doit être affiné et complété
par une réflexion de fond sur le régime des stock-options
et notamment sur l'obligation de conserver les titres
pendant un certain temps.
L'intéressement des salariés est un élément important
du débat sur la gouvernance et une meilleure gestion
des entreprises européennes, mais il ne permettra
pas d'atteindre ces objectifs à lui tout seul. En
tant que socialistes, nous attachons une grande
importance à la représentation des salariés au sein
du Conseil d'Administration des entreprises, pas
seulement au titre d'actionnaires, mais en tant
que force de production de l'entreprise qui doit
avoir un droit de regard, de participation et d'interpellation
sur les choix stratégiques de celle-ci.
De même, l'actionnariat salarié ne permet pas, à
lui seul, de rétablir un rapport de force équilibré
et reflétant de manière plus juste la production
de richesse. De ce point de vue, la question salariale
demeure une priorité pour les salariés et pour les
responsables politiques que nous sommes.
Enfin, nous émettons une réserve sur le point 3
du manifeste relatif à une reconnaissance mutuelle
entre les législations française et britannique,
car nous privilégions l'émergence de lignes directrices
au niveau européen et craignons, par le biais de
la reconnaissance mutuelle, une importation d'un
modèle britannique qui ne prenne pas en compte les
spécificités du dialogue social français.
Antonio
Di Pietro (Presidente Italia Dei Valori, Alleanza
dei Democratici e dei Liberali per l'Europa, Italia)
Gentile Marc, E' stato inviato a tutti i candidati
Idv il manifesto che ci ha fatto pervenire in allegato.
In questo modo, ciascuno avrà la possibilità di
interloquire in forma diretta con la vostra Federazione.
Cordialmente
Niccolò
Rinaldi (Capolista dell'Italia dei Valori nella
Circoscrizione Centro, Segretario Generale Aggiunto
Parlamento Europeo Gruppo Alleanza dei Democratici
e dei Liberali per l'Europa, Italia)
Provengo
dalla tradizione repubblicana, che già nel
XIX secolo fondava buona parte dell'organizzazione
del lavoro sul modello della cooperativa, che per
molti aspetti costituiva un modello vicino all'azionariato diffuso
dei dipendenti. Il senso di appartenenza alla proprietà
dell'impresa nella quale si lavora permette
un salto di qualità nell'impegno nel lavoro. L'Europa
però ha anche un dovere di armonizzazione, oltre
che di incentivazione. Vi auguro buon lavoro!
Gianfranco
Borghesi (Coordinatore Italia Dei Valori Regione
Marche, Alleanza dei Democratici e Liberali per
l'Europa, Italia)
Interessante proposta. Chiedo quali garanzie hanno
i dipendenti dato che comunque le azioni sono titoli
ad alto rischio non adatti quale investimento
per redditi modesti. I dipendenti azionisti hanno
la possibilità di partecipare alla gestione dell'impresa
e se si non si prefigura una forma di cogestione
tipo modello tedesco? Insomma, l'idea è suggestiva
ma vedo anche delle ombre.
Marielle de Sarnez (Membre
du Parlement Européen, Tête de liste du Mouvement
Démocrate en Ile-de-France, Alliance des Démocrates
et des Libéraux pour l'Europe, France)
Vous avez souhaité attirer l'attention des candidats
du Mouvement Démocrate aux élections européennes
sur la question de l'actionnariat salarié. Nous
vous en remercions.
Le développement de l'actionnariat salarié est une
composante essentielle de notre réflexion sur le
modèle social que nous souhaitons promouvoir au
niveau européen. Inciter un actionnariat stable
et encourager une convergence des intérêts des travailleurs
et des actionnaires constituent une piste fructueuse
de réforme pour favoriser une relance de la croissance
économique respectueuse des intérêts des salariés.
Il est essentiel de rappeler, qu'à nos yeux, objectifs
sociaux et objectifs économiques ne sont pas contradictoires,
mais bien complémentaires. C'est la raison pour
laquelle nous accueillons avec intérêt l'idée d'une
participation structurelle des salariés dans le
capital de l'entreprise, ce qui entraîne leur implication
réelle dans les choix stratégiques et, bien sûr,
une participation aux bénéfices.
Nos députés européens ont déjà engagé un processus
de réflexion sur cette question, Bernard Lehideux,
en commission de l'Emploi et des Affaires Sociales
du Parlement européen, a cosigné un amendement de
compromis déposé au rapport sur l'agenda social
renouvelé et adopté le 31 mars dernier, qui préconisait
de lancer "un débat au niveau des partenaires
sociaux sur de nouvelles méthodologies en matière
de politiques salariales, qui pourraient inclure
une participation financière plus importante des
employés dans leur entreprise". Nous avions
par ailleurs soutenu, dès le 11 juillet 2007, un
amendement au rapport sur les services financiers
invitant "la Commission (…) à encourager
l'actionnariat des salariés , afin d'équilibrer
les intérêts des différents acteurs".
Restant à votre disposition pour répondre à toute
question sur ce thème, je vous prie de croire en
l'expression de mes sentiments les meilleurs et
les plus amicaux.
Jacques-Yves
Henckes (Député ADR Parti Démocrate et Réformateur,
Alliance pour l'Europe des Nations, Luxembourg)
Juste un mot pour vous dire que je soutiens totalement
votre initiative. J'ai déposé en 2002 un projet
de loi visant à promouvoir l'actionnariat salarié
et que je vous transmets en annexe. Malheureusement
seul mon parti partage cette idée. Meilleures salutations.
(See
attached file: Proposition de loi)
Anna
Paola Concia (Deputata, Camera dei Deputati - Commissione
Giustizia, PSE, Partito Democratico, Italia)
Trova di seguito le mie risposte:
Appoggiate una o più dele proposte del
Manifesto? SI. Si tratta un serio incentivo
dei dipendenti a sentire come propria l’azienda,
con una conseguente riduzione al minimo della
conflittualità interna, difesa della produzione
e soprattutto con la possibilità di una partecipazione,
anche propositiva, in caso di salvataggio.
Nessa Childers (Labour’s
MEP candidate in Ireland East, Party of European
Socialists, Labour Party, Ireland)
I support all six of your proposals, particularly no.
2 which I feel would help to move away from
'shareholder value' as the primary aim of a company.
Inge
Grässle (Mitglied des Europäischen Parlaments, European
People's Party, CDU, Germany)
In
general, I can support most of the statements published
by you. But I think that in the current situation,
we should try and consolidate the competences that
we have on a European level before we claim new
competences, especially in such a sensible
area. So far I think, that the national legislations
are quite good and that a competition between the
different models in Europe can be fruitful for the
further development of employee ownership.
Didier Migaud (Député, Président
de la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale,
Parti Socialiste, France)
Vous avez bien voulu m’adresser, par mail du 27
avril dernier, le manifeste pour les élections 2009
du Parlement européen. Je vous en remercie. C’est
avec intérêt que j’en ai pris connaissance. Je vous
prie de croire à l’assurance de mes sentiments les
meilleurs.
Jean-François
Copé (Député, Président du Groupe UMP à l'Assemblée
Nationale, Parti Populaire Européen, UMP, France)
Vous
avez bien voulu me faire part de vos observations
concernant la vie politique française et européenne.
Je tenais à vous informer que j’avais pris connaissance
de votre courriel et des vos remarques avec toute
l’attention qu’ils méritent. Je vous prie de croire
à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Philippe
Gosselin (Député de la Manche, Parti Populaire Européen,
UMP, France)
J'ai pris connaissance de votre manifeste et suis
en phase avec la philosophie générale de votre association.
Sous réserve des modalités pratiques et juridiques
précises qui devront encadrer l'actionnariat salarié
et la participation financière, je m'associe donc
à votre manifeste pour les élections européennes
2009.
Umberto
Guidoni (Membro del Parlamento Europeo, Gruppo confederale
della Sinistra unitaria europea/Sinistra verde nordica,
Partito dei Comunisti Italiani, Italia)
Partecipo
con piacere ad un forum che solleva una
questione di rilevanza e offre interessantissimi
spunti. Mi sento di sostenere le vostre proposte
facendo una sola considerazione. E' importante che
l'Europa regoli ed intervenga in un ambito
come quello dell'azionariato dipendente poiché sono
convinto che la coesione fra i membri dell'UE
ed il suo buon funzionamento dipendano strettamente
da una loro azione armonizzata ed univoca. Andando
al cuore dell'argomento mi preme però sottolineare
come l'azionariato dipendente debba restare un'opzione
a disposizione dei lavoratori e non debba costituire
in alcun modo un vincolo. Va evitata l'assunzione
obbligatoria di rischi che non spetta ad essi, qualora
non lo vogliano, sostenere.
Andreas
Schwab (Member of the European Parliament, Group
of the European People's Party and European Democrats,
Christlich Demokratische Union Deutschlands)
Below, please find the answers of Mr. Schwab.
1. The development of employee ownership has to
be encouraged. Europe must be given competence in
the matter. ---- Mr. Schwab supports the first
part, but he is not of the opinion, that this should
be a european competence.
2. Employee ownership should more effectively be
associated to the governance and management of European
companies. ----- Mr. Schwab supports this proposal.
3. France and the UK which have the most complex
and excellent legislations should develop ways of
mutual recognition in the field. The idea of a European
construction couldn't be an obstacle to co-operations
between Member States. ----- Mr. Schwab supports
this proposal.
4. Beside all excellent legislations supporting
employee ownership in many countries, a single,
simple, complementary, common legislation should
be made available in all European countries. -----
Mr. Schwab supports this proposal.
5. The simple model that should be available in
all countries can be defined as following: It should
be possible for an employee in each European country
to purchase shares in his company, up to 5.000 €,
every year, with a 20% discount free of tax and
social security. ----- Mr. Schwab supports
this proposal.
6. Considering SMEs, we encourage Europe to promote
a "European ESOP". The USA had a stroke
of genius 35 years ago when adopting the ESOP (Employee
Stock Ownership Plan). This model applies mainly
to the transmission of businesses to employees (transmission
of family-owned business, restructuring and rescue
of failing businesses). Europe needs that too. -----
Mr. Schwab supports this proposal.
Václav
Exner (Member of the Chamber of Deputies of the
Czech Parliament, Candidate for the European Parliament,
Communist Party of Bohemia and Moravia, Czech Republic)
I support your proposal of the Employee share
ownership Manifesto.
Christiane
Vienne (Sénatrice, Parti Socialiste, Belgique)
La voie européenne est la seule qui puisse permettre
à tous les travailleurs de l'Union de bénéficier
de conditions de travail identiques. En ce sens,
établir une législation européenne commune en matière
d'actionnariat salarié serait une bonne chose, à
condition toutefois que cette législation apporte
une plus-value par rapport aux législations nationales
existantes.
En outre, j'ai des inquiétudes quant aux effets
pervers d'un tel système.
En effet, si permettre aux salariés d'être actionnaires
de l'entreprise pour laquelle ils travaillent peut
entrainer une hausse de leurs revenus ; cela peut
aussi provoquer une baisse de leurs revenus puisqu'ils
seraient liés aux résultats de l'entreprise qui
varient d'une année à l'autre.
Leur rémunération pourrait dès lors devenir instable
et incertaine. Par ailleurs, l'actionnariat salarié
créera une différence entre les travailleurs puisque
tous ne seront pas actionnaires. Certains gagneront
plus/moins pour un travail fourni égal.
Cette inégalité les affaiblira inévitablement dans
les négociations collectives de travail.
En résumé, je pense que ce manifeste constitue une
piste de réflexion à approfondir et qu'une législation
européenne en la matière est nécessaire, à condition
qu'elle ait pour effet une redistribution plus équitable
des profits entre tous les travailleurs de l'entreprise
et non une hausse des inégalités.
Proinsias
De Rossa (Member of the European Parliament, European
Socialists, Labour Party, Ireland)
Mr
De Rossa supports all six of your proposals, particularly no.
2 which he feels would help to move away from
'shareholder value' as the primary aim of a company.
Michael
Cramer (Mitglied des Europäischen Parlaments, Die
Grünen, Deutschland)
Thank
you very much for sending us the information about
the European Employee Share Ownership federation.
We welcome your engagement. In general, the Greens
in the European Parliament support the Employee
Share Ownership Schemes, but we also support the
principle of subsidiarity. As there is currently
no legislative base for action at the EU level,
especially on the tax benefits side, we believe
that this matter should be priorily settled at national
level. In order to strengthen employees' participation
in Europe we need an improvement of the European
Works Councils directive and the promotion and support
of alternative models like self administrated companies
or cooperatives etc. However, we support the fight
for development of employee ownership.
Sérgio
Marques (Member of the European Parliament, Partido
Popular Europeu, Partido Social Democrata, Portugal)
I agree with all the statements expect with the
second part of the first point beacuse I think that
in this subject, the principle of subsidiarity must
be applied.
Rebecca
Harms (Member of the European Parliament, The
Greens, Germany)
Thank you very much for sending us the information
about the European Employee Share Ownership federation.
We welcome your engagement. In general, the Greens
in the European Parliament support the Employee
Share Ownership Schemes, but we also support the
principle of subsidiarity. As there is currently
no legislative base for action at the EU level,
especially on the tax benefits side, we believe
that this matter should be priorily settled
at national level. In order to strengthen employees'
participation in Europe
we need an improvement of the European Works Councils
directive and the promotion and support of alternative
models like self administrated companies or cooperatives
etc. However, we support the fight for development
of employee ownership.
Erik
Meijer (Member of the European Parliament, Group
of the European United Left – Nordic Green Left, Socialistische
Partij, Netherlands)
Regarding
your question: Europe should not have any
competence - in our view - to the issue you raise.
Only national governments should be in charge,
and employees and with an important role for their
trade unions.
Brigitte
Fouré (Députée au Parlement européen, Groupe PPE-DE
Parti Populaire Européen, Le Nouveau Centre, France)
Vous m'avez récemment sollicitée au sujet du développement
de l'actionnariat salarié dans l'Union européenne.
Je vous remercie de m'avoir donné la possibilité
de m'exprimer sur ce sujet qui est selon moi d'une
importance majeure dans le contexte actuel de crise.
J'ai pris connaissance avec le plus grand intérêt
des propositions incluses dans votre Manifeste pour
les élections 2009 du Parlement européen.
Parce que l'Europe ne peut fonctionner qu'en prenant
en compte les attentes de tous les acteurs concernés,
il est nécessaire que les salariés puissent participer
au développement économique des entreprises.
Mais vous le soulignez, les compétences européennes
en la matière restent limitées. Je le regrette et
je suis par conséquent prête à soutenir le développement
de l'actionnariat salarié au niveau européen. En
effet, je suis convaincue que l'actionnariat salarié
peut et doit permettre de réduire le fossé qui existe
trop souvent entre employeurs et salariés.
C'est grâce aux différentes contributions comme
la vôtre que les institutions européennes et en
particulier le Parlement européen pourront se pencher
avec attention sur cette question afin d'aboutir
à une solution juste et équitable, à la fois pour
les employeurs et les salariés.
Bien cordialement.
Markus
Ferber (Mitglied des Europäischen Parlaments, Vorsitzender
der CSU Schwaben, Vorsitzender der CSU-Europagruppe,
European People's Party , Germany)
Personally
I can support most of the topics published by you.
On the other hand, I have the feeling, that for
the moment the European Union is not the right adress,
as you deal mainly with topics to be solved or dealt
with on national level. Europa needs competition
in this area, not a european commen approach.
Vic
Thorpe (Coordinator, Just Solutions Network, Former
General Secretary of the International Federation
of Chemical, Energy, Mine & General Workers’
Unions, Switzerland)
This
should be a good time for worker ownership initiatives.
If EFES could head up a public campaign around this
as a viable response to the economic crisis, this
would be very positive.
Alain Destexhe (Sénateur, ALDE,
Mouvement Réformateur, Belgique)
Suite à la réception de votre manifeste, je tenais
à vous communiquer que je suis tout à fait favorable
à l'actionnariat salarié, je connais d'ailleurs
bien le système français.
Joëlle Kapompole
(Sénateur, Parti Socialiste, Belgique)
Actionnariat salarié – Position PS
Suite à la réception du manifeste pour les élections
2009 reçu de la fédération européenne de l’actionnariat
salarié, le PS a été appelé à se positionner. Ce
manifeste encourage le développement de l’actionnariat
salarié et demande à l’Union Européenne de légiférer
en la matière afin d’avoir un cadre législatif supranational.
Le modèle simple de l’actionnariat salarié peut
se résumer comme suit. Il s’agirait d’instaurer
dans chaque pays la possibilité de céder des actions
aux salariés chaque année à hauteur de 5000 euros,
dont 20% serait exonéré d’impôt et de sécurité sociale.
Une des mesures que le manifeste prône est le développement
d’un ESOP (Employee Stock Ownership Plan)
comme cela existe aux Etats Unis depuis 35 ans.
Cela vise à rendre applicable une transmission d’entreprises
aux salariés.
A priori, le PS n’y est pas favorable.
Le salarié loue sa force de travail en échange
d’une rémunération fixe. L’actionnaire est propriétaire
de l’entreprise, sa rémunération est donc liée aux
aléas de l’entreprise. L’idée qu’il y a derrière
ce genre de mesure, c’est substituer une relation
individuelle (travailleurs-actionnaire) à un rapport
collectif (négociation syndicale). C’est le principe
de diviser pour régner, les travailleurs ne seront
plus intéressés que par leur situation individuelle.
Récemment, on a encore vu ce que cela a donné pour
de nombreux salariés de Dexia France, qui, suite
aux chutes boursières, ont perdu une grande partie
de leur épargne salariale qui a été réalisée entièrement
via des actions de leur entreprise.
Il faut continuer à favoriser des hausses de salaire
qui soient stables, et non soumises à un aléa boursier.
La rémunération des travailleurs ne doit en aucune
façon être liée au cours de bourse. Le PS ne participera
pas à l’aggravation du fossé qui existe entre revenu
du capital et revenu du travail. Encourager l’actionnariat
salarié, c’est quelque part renforcer les revenus
des capitaux au détriment des revenus du travail.
Le PS privilégie donc l’augmentation des revenus
du travail qui passe nécessairement par la négociation
collective.
Dans le domaine des pensions, au regard de ce que
nous venons de vivre avec la crise libérale, la
priorité n’est pas au développement des deuxième
et troisième piliers mais plutôt au renforcement
du premier pilier.
Guy
Verhofstadt (Minister of State, Alliance of Liberals
and Democrats for Europe, Open VLD, Belgium)
Dear Marc,
I duly received your "Manifesto for the 2009
European Parliament Elections".
I hereby can let you know that I do support the
six proposals for employee ownership in Europe.
I wish to extend to you my best regards.
Catherine
Trautmann (Députée européenne, Ancienne Ministre,
Conseillère Municipale et Communautaire de Strasbourg,
Parti Socialiste, France)
Vous m’avez récemment interpellée sur le développement
de l’actionnariat salarié dans l’Union européenne.
Je vous remercie de me donner ainsi l’occasion de
m’exprimer sur un sujet aussi important que celui-ci.
Tout au long de mon mandat, j’ai défendu la vision
d’une Europe sociale et solidaire, plus juste et
plus intégrée. Je me suis engagée, à plusieurs reprises,
à soutenir l’ensemble des projets allant dans ce
sens. C’est donc tout naturellement que je renouvelle
mon soutien à l’actionnariat salarié.
Dans le contexte actuel de crise, il faut repenser
le mode de gouvernance des entreprises, il faut
également réinventer les relations entre les employeurs
et les salariés. L’actionnariat salarié peut être
un élément de réponse mais il ne doit pas être le
seul. A cet égard, je me réjouis que l’actionnariat
salarié puisse favoriser l’amélioration de la qualité
de l’emploi et contribuer à une plus grande cohésion
sociale. Je n’oublie pas, pour autant, que la justice
sociale passe inévitablement par une meilleure définition
des salaires dans les entreprises.
Dans cette optique, je pense que le Parlement européen
doit réfléchir au cadre normatif le plus approprié
qui pourrait encadrer le recours à l’actionnariat
salarié dans les différents Etats membres. Il faut
prendre en compte les spécificités culturelles et
économiques de chaque Etat membre et des entreprises
tout en veillant à protéger les salariés de tout
abus éventuel.
Si je suis élue c’est dans cet esprit que je travaillerai,
avec mes collègues, à la promotion de l’actionnariat
salarié dans l’Union européenne.
Bernard
Lehideux (Membre du Parlement Européen, Coordinateur
Emploi et Affaires sociales, Groupe ADLE Alliance
des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe, Elizabeth
Lynne,
Luigi
Cocilovo, Ona
Jukneviciene, Jan
Kulakowski, Siiri
Oviir, Bilyana
Raeva, Elspeth
Attwooll, Jean
Marie Beaupuy, Beniamino
Donnici, Marian
Harkin, Anne
E. Jensen, Viktória
Mohácsi, Patrizia
Toia)
J’ai bien reçu le Manifeste de la Fédération européenne
de l'Actionnariat salarié pour les élections 2009
du Parlement européen, et je vous en remercie. J’ai
pris connaissance avec intérêt de vos 6 propositions
visant à développer l’actionnariat salarié en Europe.
La situation et le développement de l'actionnariat
salarié doivent être appréhendés dans le contexte
actuel de crise financière et économique. Réfléchir
à la mise en place d’incitants visant à favoriser
un actionnariat stable et concerné, encourager la
convergence des intérêts des travailleurs et des
actionnaires sont pour notre groupe des idées intéressantes
dont il conviendrait de pouvoir débattre au niveau
des institutions européennes, et en particulier
du Parlement, parce que l’actionnariat salarié présente
des caractéristiques qui devraient permettre de
favoriser la relance de la croissance économique,
tout en centrant l’entreprise sur ses travailleurs.
Plus fondamentalement, nous pensons que l'actionnariat
salarié permet de rapprocher intérêts des employeurs
et intérêts des travailleurs. Au vu de la crise
actuelle, il est vital de montrer qu'objectifs économiques
et objectifs sociaux ne sont pas antinomiques. C'est
la raison pour laquelle nous accueillons avec intérêt
l'idée d'une participation structurelle des salariés
dans la propriété de l’entreprise, ce qui implique
une responsabilisation dans les choix de l’entreprise
et une participation à ses bénéfices.
Nos Membres de la Commission Emploi ont d'ailleurs
soutenu l'amendement de compromis L déposé au rapport
Silva-Peneda sur un agenda social renouvelé voté
ce 31 mars. Cet amendement préconise un débat au
niveau des partenaires sociaux sur de nouvelles
méthodologies en matière de politiques salariales,
qui pourraient inclure une participation financière
plus importante des employés dans leur entreprise.
Vos propositions ont été transmises aux députés
de notre groupe intéressés par les matières économiques
et sociales. Notre groupe signale en outre sa disponibilité
à engager un processus de réflexion sur cette question
au niveau du Parlement européen.
Charles
de Courson (Député de la Marne, Parti Populaire
Européen, Le Nouveau Centre, France)
Vous avez bien voulu me faire parvenir le manifeste
pour les élections 2009 du Parlement Européen et
je vous en remercie. Je tiens à vous assurer que
je suis favorable à l'actionnariat des salariés.
Les remarques notifiées dans votre courriel ont
retenu toute mon attention.
Didier Reynders
(Vice-Premier Ministre et Ministre des Finances,
ALDE, Mouvement Réformateur, Belgique)
J’ai bien reçu votre Manifeste pour les élections
2009 du parlement européen et je vous en remercie.
C’est avec intérêt que j’ai pris connaissance de
votre feuille de route ainsi que de vos 6 propositions
visant à développer l’actionnariat salarié en Europe.
Au vu de la crise financière et économique, la situation
et le développement de l’actionnariat salarié doivent
être réfléchies. Faciliter la transmission des entreprises
vers et pour les travailleurs, la mise en place
d’incitants visant à favoriser un actionnariat stable,
concerné et majoritaire, et la convergence des intérêts
des travailleurs et des actionnaires sont pour moi
des pistes d’idées intéressantes qui répondent à
des questions posées par la crise. L’actionnariat
salarié n’est pas la solution unique et parfaite
à la crise mais il présente des caractéristiques
qui permettent de favoriser la croissance économique
tout en recentrant l’entreprise vers ses travailleurs.
Je suis convaincu que l’actionnariat salarié a un
rôle clé à jouer en Europe. Il permet d’éviter cette
opposition caricaturale entre capital et travail,
entre employeurs et travailleurs ou entre les domaines
sociaux et économiques. L’actionnariat salarié permet
notamment une participation structurelle des salariés
dans la propriété de l’entreprise, offre un meilleur
développement économique de l’entreprise et de nombreux
avantages pour les salariés (engagement plus actif
de ceux-ci, participation au bénéfice de l’entreprise,
responsabilisation dans les choix de l’entreprise, …).
Le programme du Mouvement Réformateur de 2007 soutenait
l’idée de faire participer l’ensemble des travailleurs
aux bénéfices des résultats exceptionnels de leur
entreprise. Cela passe notamment par l’actionnariat
salarié.
Je soutiens votre volonté de développer l’actionnariat
salarié et pense, comme vous, qu’il doit être associé
à la gouvernance et à la gestion des entreprises.
L’actionnariat salarié doit rester un dispositif
de participation volontaire au niveau de l’entreprise
et qui n’est pas un substitut au salaire.
Par ailleurs, le Mouvement Réformateur souhaite
que la Belgique atteigne la moyenne européenne de
pourcentage de capital détenu par les salariés (de
passer de 1.63% à 2.35%). Et le MR s’investira
en ce sens.
Sachez en tout cas que vos propositions seront
étudiées. Et que nous soutiendrons tout développement
de l’actionnariat salarié particulièrement pour
les PME et notamment pas la suppression d’obstacles
transnationaux d’ordre fiscaux, financiers, sociaux
et culturels à son développement.
Gérard
Deprez (Député européen - Ministre d'Etat, ALDE,
Mouvement Réformateur, Belgique)
Je vous prie de trouver ci-dessus la réponse
de la présidence du Mouvement Réformateur.
Martin
Andreasson (Candidate to the European Parliament,
Folkpartiet Liberal Party, Sweden)
I fully support employee share ownership as
one of many options for widening of ownership in
companies. However, this is something that should
be dealt with by the companies themselves, and since
the European Union in my view shouldn't be given
the right to regulate the taxation of companies,
the fiscal aspects of the issue should be handled
by the member states. Therefore, I respectfully
decline any support to your manifesto.
André
Libert (Président du Rassemblement Wallon, Belgique)
Je
suis partisan de la participation et de l'actionnariat
salarié. Bien cordialement.
Gisela
Kallenbach (Mitglied des Europaparlaments, Die Grünen,
Deutschland)
I
appreciate your engagement. In accordance with our
Green Group in the EP I support your approach on
employee ownership in general. As there is no legislative
base for action at EU level, especially on the tax
benefits side, and as we Greens also support the
principle of subsidiarity we believe that this should
be settled at the national level. However, you can
be sure of our support fighting for to promote employee
ownership. Kind regards.
Jean-Paul
Gauzès (Membre du Parlement Européen, Parti Populaire
Européen, UMP, France)
Je
suis tout à fait disposé à soutenir les propositions
qui figurent dans votre manifeste. Bien cordialement.
Jan
Cremers (Member of the European Parliament, Party
of European Socialists, Partij van de Arbeid, The
Netherlands)
I
appreciate the work that you are doing. In the past
I have been involved in several activities with
regard to financial participation of workers, including
the debates linked to the so-called Pepper-reports.
Let´s stay in touch in the near future.
Monica
Frassoni (Presidente Gruppo Verdi/ALE al Parlamento
europeo, Italia)
Grazie
per il vostro Manifesto, che ho letto con interesse.
Sono d'accordo con tutte e sei le proposte. Come
ho piu' volte sostenuto in tutti questi anni, e
come potrete vedere dal mio sito www.monicafrassoni.eu,
se vogliamo, come vogliamo, il rafforzamento della
costruzione europea due condizioni sono cruciali:
1. le sempre maggiori competenze da trasferire dagli
stati nazionali alle istituzioni europee; 2. la
partecipazione sempre piu' attiva delle cittadine
e dei cittadini europei , anche nella gestione dell'economia.
Le vostre proposte perseguono entrambi questi scopi
e per questo mi sento, anche in caso di mia ri-elezione
di sostenerle. Con i saluti piu' cordiali.
Cristiana Muscardini
(Deputato al Parlamento Europeo, Vice Presidente
della Commissione per il commercio internazional,
Unione per l'Europa delle Nazioni, Alleanza Nazionale,
Italia)
L’azionariato dei dipendenti è ormai una realtà
dalla quale non si può prescindere. Presente in
Europa in maniera ancora difforme, nato in tempi
differenti nei vari Paesi, con regole dissimili
e varie, rappresenta tuttavia un elemento peculiare
nell’azionariato tradizionale e merita che l’Europa
se ne interessi più a fondo. Che questo settore
divenga di completa competenza dell’UE mi sembra
prematuro, nel senso che tale competenza deve andare
di pari passo con quella relativa all’azionariato
tradizionale. L’Europa, nell’ambito della sua attività
nel settore sociale, deve incoraggiare lo sviluppo
dell’azionariato dei dipendenti.
Associare l’azionariato dei dipendenti alla governance
e alla gestione delle imprese mi sembra logico.
Già esistono esempi di questa associazione. Non
mi sembra conveniente, tuttavia, diversificare tale
partecipazione a favore degli azionisti dipendenti,
rispetto agli azionisti esterni all’azienda. Il
principio di parità e di uguaglianza deve essere
rispettato.
Mi sembra evidente che la costruzione europea non
debba rappresentare un ostacolo alla cooperazione
tra Stati membri. E’ auspicabile, pertanto, che
Francia e Regno Unito sviluppino modi di reciproco
riconoscimento in questa materia.
Una legislazione omogenea in ogni Stato membro faciliterebbe
i reciproci riconoscimenti e metterebbe sullo stesso
piano tutti i dipendenti di imprese europee. Credo
tuttavia che l’armonizzazione auspicabile richieda
un po’ di tempo e implichi la volontà degli Stati
membri di raggiungere questo obiettivo, non semplice,
anche a causa di culture, tradizioni e situazioni
diverse da Paese a Paese.
Condivido il modello suggerito dalla FEAD da proporre
agli Stati membri ( acquisto di azioni fino a 5.mila
euro, con uno sconto del 20%, libero da imposte
e contributi sociali). Rappresenterebbe il riferimento
chiave per l’auspicata legislazione omogenea di
cui si è parlato prima. La natura, tuttavia, non
fa salti ed i parametri in funzione nei vari Stati
sono ancora molto differenziati (dai 22 mila euro
della Francia ai 950 della Norvegia o ai previsti
1.800 per la Germania). L’armonizzazione potrebbe
puntare sull’obiettivo dei 5.000 per quei Paesi
che ne sono al di sotto. Saranno l’evolversi del
sistema ed il suo sviluppo a facilitare il ravvicinamento
auspicabile.
Incoraggiare le PMI a promuovere “Piani di azionariato
dei dipendenti” mi sembra una buona idea, che va
diffusa e sostenuta. Sarebbe opportuna un’attività
culturale preliminare per formare psicologicamente
gli interessati all’esercizio di una nuova responsabilità,
come è quella di divenire azionisti dell’azienda
in cui si lavora. Molte piccole imprese nel mio
paese sono a conduzione familiare ed il problema
si pone differentemente, ma l’azione da svolgere
in vista dell’obiettivo rimane essenzialmente culturale.
E’ una sfida che varrebbe la pena di raccogliere.
Heide
Rühle (Member of the European Parliament, The Greens,
Germany)
In general, we as the Green Group in
the EP very much support your approach. As
there is no legislative base for action at EU level,
especially on the the tax benefits side,
and as we Greens also support the principle of subsidiarity
we believe that this should be settled at the national
level. However, you can be sure of our support
fighting for to promote employee ownership.
Jonathan
Djanogly (Shadow Minister for Business, Enterprise
and Regulatory Reform, Conservative Party, UK)
I can confirm
that the British Conservative Party is very supportive
of the development of employee share ownership.
Furthermore, we agree that employee share ownership
should be developed throughout the EU. Finally,
we are very concerned that owners of shares should
increase their involvement in the companies in which
they are members through active voting and shareholder
participation.
Satu
Hassi (Member of the European Parliament, Greens,
Finland)
Yes, I support the proposals
in your Manifesto. Some details maybe should be
developed further, but I support the principle.
I think it is important to organize things in such
a way that also employees benefit the profits made
by the companies. Ownership by employees also improves
the working motivation and encourages innovation.
I think that employee ownership is also a way to
prevent excessive risk taking, the results on which
the whole global economy is suffering at the moment.
Patrick Beauvillard
(Président du Mouvement Démocrate Lot-et-Garonne,
France)
Je soutiens votre initiative. Je suis en plein
accord avec notamment les points 1, 2, 3, 4 et 6.
N’étant pas un spécialiste de la question, je ne
me prononcerai pas sur votre point 5. qui présente
une disposition simple mais dont je ne mesure pas
l’ensemble des conséquences. D’une manière générale,
je soutiens la recherche de dispositifs qui renforcent
la coresponsabilité des différents acteurs participant
à des projets communs.
Libor
Roucek (Member of the European Parliament, European
Socialists, Czech Republic)
I
express my support to your proposals of Employee
share ownership Manifesto which I find very important
in particular in the case of new member states.
Stefano
Chelodi (Commissario Trentino, Il Popolo della Liberta,
Italy)
Ho
letto con attenzione quanto da Voi speditomi e sono
di questo avviso, senz aentrare nel dettaglio dei
singoli punti: - viviamo in una epoca di forte competizione
con l'apertura di un mercato che è diventato improvvisamente
(o quasi) unico grazie alla rivoluzione di Internet,
all'adozione di divise monetarie uniche, alla caduta
delle barriere doganali. E' evidente che all'interno
di questa competizione che modifica sostanzialmente
i "confini" rispetto a quanto accadeva
precedentemente e che inalza in qualche modo il
livello della competizione stessa, trasferendolo
dalla singola impresa al terrirorio (area, regione,
stato) le imprese devono modificare la loro stessa
cultura. In Italia gran parte delle imprese sono
ancora a conduzione familiare, molto spesso i figli
DEVONO succedere ai padri (anche se magari vorrebbero
fare dell'altro) ed altrettanto spesso il padre
non accetta di riconoscere i limiti del proprio
figlio affiancando magari un manager, senza considerare
che anche in ottica familiare, è molto più facile
licenziare un manager che non il proprio figlio
e la sopravvivenza nel tempo delle imprese passa
per forza attraverso la competenza del management.
Fare impresa oggi diventa davvero...un'impresa;
se devono cambiare i proprietari che devono attuare
un vero processo di delega (quasi inesistente nelle
imprese italiane medio piccole che sono la stragrande
maggioranza), così pure devono cambiare approccio
i dipendenti attuando a loro volta un vero e chiaro
processo di feed back, ma devo pure adottare un
rinnovato senso di adesione ed identificazione con
la propria società. In quest'ottica l'azionariato
ai dipendenti diventa: - da un lato uno strumento
di fidelizzazione; - strumento di responsabilitzzazione;
- strumento di coinvolgimento; - dall'altro indubbio
strumento di crescita economica e di competitività
dell'impresa stessa.
Va dunque, dal mio punto di vista, appoggiato senza
alcun dubbio, creando le legislazioni idonee, anche
in considerazione che la gran parte delle nostre
imprese non sono imprese di capitale, ma di persone
(si può strutturare però un processo di stock option
con partecipazione agli utili dell'impresa).
Il concetto che dovrebbe essere chiaro nella mente
degli imprenditori italiani che spesso hanno un'identificazione
con la propria impresa che diventa impossibile far
passare il concetto di avere come azionisti i propri
dipendenti, che avre il 100% di ...nulla è peggio
che avere il 90% di un'impresa vincente che utilizza
il restante 10% per coinvolgere manager e dipendenti.
Questo in maniera sintetica ciò che credo e che
quotidianamente cerco di far passare come messaggio
nelle imprese.
Ieke
van den Burg (Member of the European Parliament,
European Socialist Party, Netherlands)
I
am fully supporting the EFES Manifesto, although
I am not a candidate for the next mandate any more.
I will recommend the manifesto to my colleagues
and successors.
One of my first activities after the EP elections
will be to organise a conference on the issue of
financial participation of employees in cooperation
with your affilate SNPI and De Burcht, on the 12th
of June in the Netherlands. I have also written
a question to the Commission on the (lack of) current
activities on this issue.
Chris
Davies (Member of the European Parliament, Liberal
Democrats, UK)
The party to which I belong,
the Bitish Liberal Democrats, has been supporting
the concept of employee share ownership since 1929
I believe, and I heartily concur.
Ulrike
Lunacek (Front-runner from Greens for the European
Parliament, Spokesperson of the European Green Party,
Member of the Austrian Parliament, Austria)
Thank
you for sending us information about your federation
and its political demands. On behalf of the
Austrian Greens I can tell you that we are also
in favour of a common European policy strengthening
employees' participation.
But for us, participation is much more than capital
ownership: In order to strengthen employees' participation
in Europe we need an improvement of the European
Works Councils directive and the promotion and support
of alternative models like self administrated companies
or cooperatives, etc.
In your programme we miss demands that need to go
along with employee capital ownership (because employees
are just small shareholders): what about special
information for employee shareholders, minority
shareholder rights? participation of trade unions
in the development of employee share ownership models?
Furthermore it is crucial whether the employees'
ownership becomes part of employees' salary/wage
or if it is an additional income.
We strongly object the first type which is more
or less a salary/wage reduction, meaning that one
part of the salary/wage becomes unstable.
Moreover capital ownership is only a program
for minorities. In most cases only a small group
of employees can take advantage of these models,
most of them have high positions, high income, working
in big companies and they are male. The model is
not suitable for the public sector, the retail sector,
the social sector or the most SMEs. That´s why we
also reject tax incentives for further strengthening
this option. In times of financial crisis we are
even more reluctant in strengthening these models.
For the Austrian Greens a juster distribution between
profits and salaries is now at stake. That requires
higher wage increases especially in the retail and
social sector, productivity oriented wage increases,
a coordinated European minimum wage policy, tax
releases for low and medium incomes rather than
for companies.
Do you support one or more proposals of the Manifesto?
I am/we are also in favour of a common European
policy strengthening employee`s participation. But
I/we have a broader concept of participation which
focuses also and mainly on the democratic dimension
of participation. That´s why we support your general
claims but we disagree with some details and would
claim others. For us participation is much more
than capital ownership.
If YES, which one(s)? Please give reasons.
We support the general claims (1-4) to strengthen
employee`s participation and a common legislation
on the European level would be useful.
If NO, why?
We reject tax incentives for further strengthening
capital ownership option. Because it is only a
program for minorities. In most cases only a small
group of employees can take advantage of these models,
most of them have high positions, high income, working
in big companies and they are male. The model is
not suitable for the public sector, the retail sector,
the social sector or the most SMEs. In times of
financial crisis we are even more reluctant to support
these models.
Is there any other topic that was not covered
by our Manifesto of particular interest to you?
In your programme we miss demands that need
to go along with employee capital ownership (because
employees are just small shareholders): what about
special information for employee shareholders, minority
shareholder rights? The participation of trade
unions in the development of employee share holder
models ? Furthermore it is crucial whether the employees'
ownership becomes part of employees' salary/wage
or if it is an additional income.
We strongly object the first type which is more
or less a salary/wage reduction, meaning that one
part of the salary/wage becomes unstable. For the
Austrian Greens a juster distribution between profits
and salaries is now at stake. That requires higher
wage increases especially in the retail and social
sector, productivity oriented wage increases, a
coordinated European minimum wage policy, tax releases
for low and medium incomes rather than for companies.
For us, participation is much more than capital
ownership: In order to strengthen employees' participation
in Europe we need an improvement of the European
Works Councils directive and the promotion and support
of alternative models like self administrated companies
or cooperatives, etc.
Gilles
Artigues, (Candidat MoDem aux élections européennes
2009, Ancien député de la Loire, Conseiller général
et municipal de Saint-Etienne, France)
2009 marque le vingtième anniversaire de l’effondrement du système communiste
initié puis répandu par l’Union soviétique sur une
grande partie de l’Europe comme de la planète. Une
extraordinaire ironie de l’Histoire fait que cette
célébration correspond à l’échec patent de l’ultralibéralisme
à l’anglo-saxonne. Figure de proue d’un modèle de
société unique au monde pour son humanisme et son
progressisme, l’Union européenne a dès lors pour
mission sacrée d’imaginer, de réaliser et de développer
un sage intermédiaire entre les deux extrêmes révolus
que sont le collectivisme et la dérégulation.
Je considère que le concept de l’actionnariat salarié
s’inscrit parfaitement dans cette ligne, ce qui
me conduit non seulement à le soutenir mais aussi
à être déterminé à agir en sa faveur, qui plus est
en mon éventuelle qualité de parlementaire européen.
Il représente en effet un excellent compromis entre
le capitalisme familial du XIXème siècle (l’exploitation
de la masse ouvrière était naturellement effrayante,
mais le contrôle des entreprises par les familles
fondatrices garantissaient une gestion plus ou moins
saine, soit une relative stabilité indispensable
à la sécurité des salariés) et l’extériorisation
débridée du siècle dernier (l’entrée au capital
des entreprises de millions d’actionnaires des quatre
coins du globe leur a, certes, permis d’accroître
leurs activités, leurs revenus et leurs emplois,
mais leur approche a été totalement déshumanisé
au détriment de salariés particulièrement malmenés
par les intérêts privés d’une poignée d’investisseurs
égoïstes, vénaux et dénués de scrupules). La participation
financière du travailleur à la vie de la société
à l’origine de son poste, de ses tâches et de sa
rémunération encourage précisément l’intéressé à
une plus grande implication professionnelle puisque
l’évolution de sa structure influe doublement sur
sa situation personnelle.
Bien évidemment, l’entreprise ne doit pas être seule
à tirer profit de ce processus d’identification
active (augmentation de la productivité de la part
d’un personnel doublement motivé à assurer la bonne
santé économique de son employeur) : besoin
est que son salarié y trouve son compte en terme
de niveau de vie (salaire complété par les dividendes
des actions octroyés non à de parfaits étrangers
mais à ses forces vives !) comme en matière
de gouvernance. Je souhaiterais m’arrêter un instant
sur ce dernier point. Pour moi, il est capital dans
la mesure où il participe de l’effort de régulation
et d’assainissement du capitalisme à mener dans
les prochaines années (le chantier est à ce point
gigantesque qu’il nécessitera bien plus de quelques
mois pour être mené à bien). Dans le détail, je
désire que la participation financière des employés
se traduisent par un accroissement conséquent de
leur représentation au sein des conseils d’administration
de manière à étoffer leur information ainsi que
leur influence sur la physiologie de leurs sociétés,
leurs perspectives et leurs stratégies. Les pratiques
immorales, malhonnêtes et crapuleuses de la part
de directions aux ordres des forces anonymes et
indifférentes du marché en seront d’autant plus
limitées.
Au regard de ce qui précède, vous aurez compris
que je suis en parfaite adéquation avec votre feuille
de route pour l’actionnariat salarié en Europe.
Comme vous l’avez rappelé, certains pays, à l’image
de la France ou du Royaume-Uni, ont d’ores et déjà
œuvré en ce sens. Leur législation sont toutefois
imparfaites car incomplètes et/ou complexes. Leurs
partenaires les plus frileux demeurent quant à eux
en retrait. Or, la mise en œuvre du novateur et
généreux principe ne peut être efficace si elle
se limite aux seuls Etats membres, qui plus est
au cœur du Marché unique où plusieurs milliers d’entreprises,
grandes et moyennes, dépassent le cadre restreint
des frontières nationales (l’exemple de la grande
distribution est à ce titre frappant !). Sa
généralisation à l’Union européenne est donc impérative.
Dans cette perspective, les autorités communautaires
doivent enfin sortir de la logique des avis et autres
recommandations pour une action concrète et forte.
Le législateur européen en a la capacité pour les
sociétés transnationales (structures employant une
quantité importante d’individus sur plusieurs Etats
membres). Ainsi a-t-il imposé l’institution d’un
comité d’entreprise européen ou, à défaut, l’élaboration
d’une procédure d’information et de consultation
aux " entreprises et groupes d’entreprises
de dimension communautaire ". Il n’est
donc pas incongru d’attendre de lui dès à présent
(nul besoin de nouvelles compétences) des mesures
précises et volontaires pour inciter les mêmes structures
à intégrer la participation financière des salariés,
et ce, avec son corollaire obligatoire, à savoir
un meilleur partage non seulement des revenus mais
aussi et surtout de la gouvernance au profit de
la base. Au delà desdites structures, l’Union européenne
est tout à fait susceptible d’encourager la généralisation
de l’actionnariat salarié sur l’ensemble de son
territoire par le biais de ses aides aux entreprises
(le concept pourrait devenir un critère d’attribution)
ou bien encore d’une harmonisation doublée d’une
simplification des normes nationales (la diffusion
comme la reconnaissance mutuelle des bonnes pratiques
y mèneraient inéluctablement). La seconde hypothèse
est cependant délicate à aborder dans le contexte
actuel car elle suppose de surmonter le redoutable
obstacle des différences culturelles, fiscales et
sociales. Au final, la participation financière
des salariés est un argument supplémentaire pour
une progression de la construction européenne dans
ces trois domaines clé. J’éviterai par contre de
me prononcer sur le modèle à appliquer au Marché
unique car sa détermination relève selon moi d’un
dialogue étroit et constructif avec les partenaires
sociaux au niveau européen.
Henk
Kool (Deputy Mayor of The Hague - Social Affairs,
Employment and Economy, Netherlands)
Bijgaand
doe ik jullie een bericht toekomen van de EFES.
Deze organisatie zet zich in voor het werknemers-aandeelhouderschap.
In een grijzer verleden was ik nauw verbonden met
deze organisatie. Nog steeds draag ik deze club
een warm hart toe. De aanbevelingen om meer werk
te maken van het werknemersaandeelhouderschap beveel
ik dan ook van harte aan.
Jean Lambert (Member for the European
Parliament, Green MEP for London, UK)
The Green Party supports Employee Share Ownership
Schemes, but also supports the principle of subsidiarity. Accordingly
we believe that this should be settled at the national
level, and we note your warm support for the UK
system. With kind regards
Caroline
Lucas (MEP, Green Party MEP for South East England,
UK)
Many thanks for this.
The Green Party supports Employee Share Ownership
Schemes, but also supports the principle of subsidiarity.
Accordingly we believe that this should be settled
at the national level, and we note your warm support
for the UK system. Best wishes
Patrick
Moulin (Secrétaire Général Fédération Air Espace
Défense UMP, France)
Vous
pouvez bien entendu me compter parmi vos promoteurs.
Je me charge de transmettre au sein de l’UMP votre
questionnaire…
Glenis
Willmott (Leader of the European Parliamentary Labour
Party, UK)
Many thanks for
your email regarding employee share ownership, to
which I am replying on behalf of all Labour MEPs.
You will understand that in the run-up to elections,
we receive many surveys and therefore have
a policy not to complete them. However, I would
like to make clear that the EPLP has for a long
time been strongly supportive of the co-operative
movement, and view employee share ownership as a
positive and equitable contribution towards Europe's
economic development.
Stephen Hughes (Member of the European
Parliament, Labour Party, UK)
Dear Marc, I agree with all of the
points in the manifesto, because I think they make
perfect sense. Best Wishes.
Brian
Simpson (Member of the European Parliament, Labour
Party, UK)
Dear
Mark,
The answer
is yes to all of the proposals for obvious reasons.
Best wishes.
Bernard Lehideux
(Député européen ADLE - Mouvement démocrate, France)
Nous
avons bien reçu votre manifeste pour les élections
européennes 2009 et nous vous en remercions vivement.
Soyez assurés que nous allons examiner dans le détail
vos propositions.
Robert
Goebbels (Membre du Parlement Européen, Parti ouvrier
socialiste luxembourgeois)
Je
soutiens l'essentiel de vos revendications, notamment
les points 1 à 4. Quant aux autres points 5 et 6,
je les soutiens en principe, sauf qu'il faudrait
étudier de plus près les modalités d'application
au niveau des 27 pays membres. Bon courage et meilleurs
sentiments.
Christian
Lechevalier (Debout La République, France)
Je suis totalement favorable
à vos propositions et les soutiendrai ardemment.
En effet, et plus encore qu’à l’époque du Général
de Gaulle, la «gouvernance d’Entreprise» doit s’élargir
dans ce qu’on appelle la «RSE». Cette responsabilité
sociale de l’Entreprise doit ménager toutes les
parties prenantes, mais spécialement les salariés,
qui créent la valeur ajoutée, après l’effort initial
des apporteurs de capitaux. Or, depuis les années
1980, la théorie de l’Agence, loin d’effriter la
technostructure mis à jour par J. K. Galbraith,
n’a fait que renforcer son pouvoir et ses rémunérations
(stock options etc.), au bénéfice quasi exclusif
des fonds de collecte d’épargne et des actionnaires
«indirects». Et le tout au détriment notable des
salariés, dont la part de VA décroît inexorablement.
Ainsi, l’actionnariat salarié serait non seulement
une des réponses «morales» possibles mais aussi,
à l’échelle européenne, en intra zone, un commencement
de lutte contre le dumping industriel de pays notoirement
attardés au plan social, pour le malheur de leurs
salariés et de ceux des pays dont on délocalise
l’Emploi.
Max
Stelzer (Voestalpine Arbeitnehmer-Privatstiftung,
Austria)
First
of all congratulation to your initiative concerning
the "political roadmap" and the draft for a "Manifesto".
I can support your proposals in general. As you
know, the voestalpine - Arbeitnehmer-Privatstiftung
is currently working on an "International Model"
of our "Austrian Employee Participation" within
the voestalpine Group. Working on this, I find a
lot of obstacles for such a plan, as you certainly
know: different financial benefits, blocking periods,
range of investments and so on. So you are very
right to propose a simple model, a framework which
will be possible in all the different European countries
with all the differences especially in taxation
law (and sometimes also in labour law and stock
corporation law). A special point of our Employee
Participation is the bundling of the voting rights.
It is a sine qua non condition for our system of
strategic ownership of the employees, a necessary
part for creating stabile shareholder structures.
I have seen, that the well-known examples of international
share plans do not concern voting rights (e.g. Renault
do have representatives of the employee shareholders
in the board, but no direct link to the voting rights
on an international base). Maybe one of the reason
can be the difficulty of handling the problem. So
my proposal for an extension of the Manifesto is
to incorporate the possibility for an international
bundling of voting rights. This should be possible
not only on a yearly base but for a longer period
(e.g. in dependence on blocking periods for taxation
benefits). The form for organising the combined
vote should be free. The democratic based qualified
majority decision, and therefore a collective representation
of the employees holding shares of the company within
the yearly General Meeting of the Shareholders should
be offered. I wish you good luck for the further
development of the "Manifesto"!
Frédéric
Lefebvre (French Deputy and UMP Spokesman)
C'est avec intérêt que j'ai pris connaissance du
courriel par lequel vous m'exposez votre attachement
pour la feuille de route politique pour l'actionnariat
salarié en Europe. J'ai bien pris connaissance du
document par lequel vous répondez aux questions:
"Quels sont les moyens à mettre en oeuvre au niveau
européen pour favoriser le développement de plans
de participation transnationaux en Europe?" "Faut-il
créer un modèle européen de participation financière
des salariés?" Vos réponses ne manqueront pas de
nourrir mes réflexions sur ce sujet.
Ludwig Vandenhove (Belgian Deputy, Socialistische
Partij-Anders)
J'ai bien reçu votre mail du 30 octobre 2008 concernant
les propositions d'une route politique pour l'actionnariat
salarié en Europe. J'ai lu vos remarques et un modèle
européen de participation financière des salaries,
mais un modèle de manière supplétive me semble une
piste de réflexion possible. Je vous assure que
je suive cette problématique en tant que représentant
fédéral du sp.a. et que - si possible - je prenne
des actions dans le cadre des accords du sp.a en
général.
Elizabeth Cantlie (The Scottish Parliament)
In his response to a written parliamentary question
about the encouragement of employee ownership schemes
in 2000, the then Minister for Enterprise and Lifelong
Learning explained that 'The Scottish Executive
supports Her Majesty's Government's initiatives
to expand the number of companies with employee
ownership schemes, including the offering of tax
incentives. Though largely a reserved power, the
Executive through the Scottish Enterprise and Highlands
and Islands Enterprise Networks encourages Scottish
businesses to consider this option where appropriate.'
(The Scottish Executive is now known as the Scottish
Government. 'Reserved powers', as you may know,
are those that remain the remain the responsibility
of the UK Government and UK Parliament alone.)
Odile
de Brosses (Association Française des Entreprises
Privées)
Votre intervention très claire, en six points parfaitement
exposés, a été très appréciée. Nous pensons comme
vous qu'il convient de rechercher des solutions
au niveau européen en développant des mécanismes
de reconnaissance mutuelle et /ou une harmonisation
sur de grands principes. Nous sommes en effet convaincus
de la nécessité de faire progresser l'intérêt pour
ces mécanismes en Europe.
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ALL SUPPORT
DirCredito
- Associazione sindacale di Dirigenti, Quadri
e Alte professionalità del comparto del credito
(Italia)
Erik
Maaloe, Aarhus School of Business (Denmark)
International Association for Financial Participation
(France)
Nederlands
Participatie Instituut
Alan
Scott, Deputy Secretary & Director Corporate Governance,
BT Group (UK)
Patrick
Guiol, Chargé de Recherches au CNRS (France)
Lithuanian
Shareholders Association – Lietuvos Akcininky
Asociacija
Lithuanian
shareholders fully support five out
of six the Manifesto proposals. We would
question the proposal number five. This would
work against free- efficient capital market.
On the other hand we would be in favor of such
a workers promotion scheme if this allowed to
economy taxes.
Alessandro
Cavoli (Italia Dei Valori, Gruppo
Alleanza dei Democratici e dei Liberali per l'Europa,
Italia)
Rispondo
volentieri ai vs. 6 punti fornendovi la mia opinione.
Il vostro manifesto è sicuramente un argomento
e una soluzione che serve a migliorare la società
europea sotto molti punti di vista. In questi
ultimi due secoli infatti ho l’impressione che
l’eco della rivoluzione francese sia andato perso,
infatti la vecchia nobiltà o gli attuali nuovi
ricchi hanno attuato le proprie furbe manovre
politico-economiche per riprendere a sfruttare
il lavoro altrui; in Italia e la Francia, in cui
al potere abbiamo due ricchi governatori che agiscono
in palese conflitto d’interessi, ne abbiamo una
dimostrazione, ma non da meno sono quei paesi
membri in cui ancora esistono per legge re, regine
e nobili.
Vado a commentare ogni punto del vs. manifesto:
1. Sono sicuro che l’azionariato dei dipendenti
va incoraggiato e attuato. E sinceramente mi chiedo
chi o cosa impedisca all’”Europa” (immagino si
intenda il parlamento europeo di discutere e,
se si raggiunge un accordo, approvare delle leggi
in tale direzione. Ci tengo anche ad aggiungere
che in una società che tenda a divenire egualitaria
economicamente (e non d’elite com’è la società
attuale l’azionariato dei dipendenti è una scelta
obbligatoria e va sviluppato immediatamente. L’azionariato
dei dipendenti andrà ad evitare gli accumuli economici
dell’elite (poche persone e quindi favorirà la
circolazione del denaro contante. Inoltre sarà
possibile un maggiore controllo sulle manovre
societarie inopportune o illecite attuabili da
parte dell’elite, attuando una maggiore trasparenza
a favore di tutta la gente. Si andrà anche a responsabilizzare
maggiormente ogni singolo dipendente, che quindi
sarà maggiormente spronato, anche per interesse
personale (una molla psicologica intrinseca nell’essere
umano, a fornire la migliore prestazione lavorativa
ed anche a fornire quelle idee competitive che
contribuiscono a migliorare la qualità della vita
di tutti. E finalmente avremo una riduzione dello
sfruttamento della persona, il cosiddetto “furbo”
schiavismo moderno attuato dall’elite, così tutti
i dipendenti godranno degli utili conseguiti dall’azienda,
utili che l’azienda ovviamente consegue grazie
al lavoro di tutti i suoi dipendenti. Il dipendente
che attua questa scelta cambierà nome e si chiamerà
socio, come già succede in alcune grandi realtà
italiane che consentono, tramite lo statuto, scelte
molto similari.
2. Non solo l’azionariato dei dipendenti deve
essere maggiormente associato con la governance
e la gestione delle imprese Europee, in quanto
il termine associato non specifica bene quali
poteri andrà ad avere il dipendente-socio, ma
quest’ultimo dovrebbe acquisire tutti i diritti
(voto, assembleari, garanzia, ecc. che spettano
solitamente ai soci d’elite o maggioranza.
3. Riconosco ad eventuali esperti francesi e inglesi
i meriti acquisiti dalle loro legislazioni d’eccellenza
fidandomi delle vostre affermazioni, in quanto
non ho sicuramente mai analizzato personalmente
le differenze legislative in Europa. Per motivi
di pluralismo ritengo che, anche se in minoranza,
tutti gli stati membri abbiano il dovere e l’obbligo
di partecipare e apportare le proprie opinioni
sullo sviluppo di un così delicato argomento.
Non mi è chiaro cosa intendiate con “costruzione
Europea”, quindi non posso fornire un parere;
se intendete dire che tutti i paesi membri debbano
applicare le regole generali europee dell’azionariato
dei dipendenti sono perfettamente d’accordo con
voi.
4. Ritengo difficile imporre ed ottenere l’adozione
immediata di una semplice legislazione che cambi
drasticamente i metodi, nonché gli usi adottati
per decenni dalle imprese. Occorre considerare
che, come in certi paesi membri i cambiamenti
potranno essere marginali o addirittura già attuati,
in altri paesi membri si andrebbe a ridisegnare
quasi completamente il sistema aziendale, quindi
ritengo sia necessario un impatto graduale e/o
non immediato che consenta dapprima il cambiamento
culturale delle persone coinvolte.
5. Fatico a comprendere come si possa quantificare
un importo ben definito annuale di 5000 euro acquistabile
dai dipendenti. Abbiamo realtà aziendali talmente
grandi e talmente redditizie, dati i relativamente
pochi dipendenti impiegati, che un importo fisso
e massimo di 5000 euro annui va ad incidere in
modo molto marginale sui soci d’elite, mentre
invece abbiamo al contrario delle piccolissime
realtà aziendali in cui annualmente non si sviluppa
un incremento patrimoniale che consenta a tutti
i dipendenti di acquisire fino a 5000 euro di
quote sociali. Sarebbe quindi preferibile un indice,
basato su parametri quali il patrimonio aziendale,
il reddito annuale, il numero di dipendenti, ecc.,
che vada a stabilire la quota annuale societaria
acquistabile dal singolo dipendente. Fatico a
capire perché un disoccupato debba pagare le tasse
sugli acquisti (nessuna agevolazione, mentre invece
questo acquisto di quote sociali, da parte di
persone che hanno un reddito, debba essere agevolato
non pagando le imposte e non riconoscendo il valore
attuale societario, se si impone uno sconto del
20%. Si crea inoltre una differenza di prezzo
ingiustificata rispetto a chi acquista i titoli
sul mercato e un’opportunità immediata di guadagno
del 20% per il dipendente-socio che venda subito
le proprie quote.
6. Concordo con L’ESOP europeo, in quanto consente
all’azienda che ha sviluppato un Know How di mantenerlo
e continuare ad utilizzarlo per produrre i beni
necessari alla gente. Le chiusure aziendali infatti
comportano spesso una perdita di conoscenza nonché
la gioia dei concorrenti diretti, che agognano
di accaparrarsi nuove fette di mercato e, in condizione
raggiunta di leadership e quasi monopolio, hanno
la possibilità di fare una politica dei prezzi
al rialzo a danno della gente.
- Aggiungo qualche mia riflessione sull’argomento.
Ritengo che l’azionariato dei dipendenti, come
lo avete disegnato in questo manifesto, sia solo
un primo passo verso una società più egualitaria
che vada a rimediare alla vita disagiata di milioni
di persone che sono attualmente costrette a vivere
sotto la soglia della povertà, senza andare ancora
a scomodare tutti coloro che muoiono di fame,
sete e malattie nel resto del mondo. La mia idea
di azionariato ai dipendenti è ben più drastica
e va ad attuare molto meglio quell’egualitarismo
economico che voi parzialmente perseguite nelle
idee contenute nel manifesto. Vorrei anche di
aggiungere un monito: la vs. idea porta ulteriore
denaro contante nelle tasche dell’elite, e in
effetti non ci sarebbe molta differenza se tutti
i dipendenti delle SPA quotate acquistassero sul
mercato 5000 euro annui di quote della propria
società lavorativa. Quest’ultima considerazione
mi porta ad evidenziare il rischio che l’elite
societaria intaschi, tramite opportune manovre
societarie tra cui la chiusura fraudolenta, i
soldi dei dipendenti e li trasferisca ai paradisi
fiscali o li utilizzi per fondare nuove società
e creare l’ennesimo ciclo di sfruttamento del
dipendente. Per questo serve il voto ed il controllo
dei movimenti economici aziendali allargato a
tutti i dipendenti-soci.
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